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lundi 29 septembre 2008

Diagnostique...

Moi, je travaille dans une école privée catho. ayant classe le mercredi matin. Ce qui signifie que nous avons, de longue date, passé un accord avec la paroisse du quartier pour leur amener les enfants désirant suivre le catéchisme, tandis que nous gardons les autres pour un temps d'échange et de recherche sur la spiritualité (en général, je leur fait faire des exposés sur les grandes religions qu'ils présentent ensuite au reste de la classe). Ceci se fait sur la "27ème heure" de l'enseignement catholique. C'est un temps particulier, toujours très enrichissant.

En début d'année, nous commençons par nous dire ce en quoi chacun de nous, nous croyons - ou pas - et la façon dont nous le vivons en famille. Ca n'a rien d'intrusif, c'est un échange qui permet de mieux se connaître les uns les autres. Ceux qui préfèrent se taire le peuvent. Souvent, ce temps donne lieu par la suite à des conversations riches dans les familles : même à dix ans, les enfants ne savent pas toujours ce que pensent ou vivent leurs parents sur le plan spirituel...
Cette année, Teddy (il a un peu l'allure d'un gros nounours gentil) nous annonce, très sérieux, qu'il est athée. Bon. Désirant affiner quelque peu la question, je précise au groupe la différence entre athée et agnostique. Pour vous la faire courte, l'athée dit "Dieu n'existe pas - la religion est l'opium du peuple" (ah... la culture !) tandis que l'agnostique dirait plutôt "J'en sais rien si Dieu existe ou pas... mais moi, je ne crois en rien !".

A l'issu de mon brillant exposé - heum heum ! - Teddy lève à nouveau la main et rectifie son assertion précédente :
"Oui, alors moi, en effet, je serais plutôt diagnostique..."

mardi 23 septembre 2008

Poète, ou bien... ?

En début d'année, je monte tout un cycle sur l'interprétation des textes poétiques.
A BAS LA RECITATION !!! VIVE L'INTERPRETATION !!! Je donne à mes élèves un texte drôle et facile à apprendre comme Conseil donné par une sorcière (<--clique dessus), ou bien l'heure du crime (<--là aussi) / niveau cycle II... Puis nous faisons un petit jeu avec les volontaires : j'ai toujours beaucoup de succès avec cette activité. Il s'agit pour eux d'interpréter leur poésie face à la classe, avec le ton ou l'attitude demandée (furieux, triste, hilare, saoul, enfantin, sénile, endormi, excité, apeuré, autoritaire, en chantant...).
Seul le récitant sait ce qui lui est demandé. Le public doit deviner ce qu'il a essayé de montrer. C'est très drôle, et ça apprend à chacun qu'un texte vit d'abord grâce à celui qui le lit, et le donne à partager au public. Et qu'un même texte peut prendre des aspects très différents selon celui qui le porte...
La séquence d'après, je demande aux enfants de choisir un texte poétique individuellement. Ca me permet de savoir assez vite qui est courageux, qui est flemmard, qui est clairvoyant quant à ses compétences et qui ne l'est pas. Et c'est autant d'occasions de découvrir des textes variés tant en styles qu'en époques...
Cette fois-là, ce n'est pas moi qui impose un ton, mais chaque élève qui a dû préparer une interprétation personnelle. Si possible en lien avec le texte choisi...
Très sympathique et intéressant, encore une fois.
...Et chez moi, comme ici, nous avons eu l'occasion de bien rire, quand nous avons eu droit à Jacques Pervers, auteur du Cancre... !

dimanche 21 septembre 2008

Vite, vite !!!

Les parents de Pitchounette souhaitent qu’elle passe de PS (Petite Section) en MS (Moyenne Section) en cours d’année. Ils en ont déjà largement parlé l’an passé, lorsqu'elle était en TPS (Toute Petite Section = moins de trois ans...).
L'enseignante de TPS/PS leur a dit à plusieurs reprises que pour l’instant ce n’était pas envisageable mais que la question serait étudiée à nouveau en janvier 09 selon l'évolution de Pitchounette. Elle a bien insisté sur l'importance de prendre son temps, de laisser l'enfant se construire à son rythme... bon.
Les parents, alors qu’ils sont arrivés plusieurs jours après la rentrée (en retard, donc !), reviennent à la charge en disant que la maîtresse a autorisé le passage en MS de Pitchounette en Janvier... et que peut-être elle pourrait y passer dès à présent. Ou, en tous cas, le plus tôt possible. Y'a qu'à voir les autres enfants de PS : ils sont quand même bien moins avancés que la petite chérie...
Du coup, pour ne pas parler dans le vide et fonder leurs propos sur des bases professionnelles, les instit. de maternelle décident de faire passer des tests à Pitchounette. C'est l'enseignante de MS, très expérimentée dans tous les niveaux du TPS au CP (Cours Préparatoire), qui s'y colle. Les résultats montrent très nettement que la p'tiote fillotte n’est absolument pas prête pour la MS.
Les parents passent alors 1h1/2 en rendez-vous avec notre TCD (Très Chère Dirlo)... sans entendre une seconde ce qu’elle leur dit. Ils évoquent des problèmes de communication au sein de l’équipe : Bah, oui, on leur a bien dit qu'elle passerait en MS et puis maintenant on leur dit que non... alors ?!!!
TCD leur propose alors une rencontre avec l’ensemble des adultes côtoyant l’enfant. Ils acceptent et souhaitent un rendez-vous rapide (évidemment, si on ne leur dit pas à ce moment là que Pitchounette peut passer au niveau supérieur, il faudra la changer d'école pour obtenir gain de cause ailleurs... et plus vite ce sera fait, mieux ce sera ! D'ailleurs, elle est déjà inscrite...).
Et voilà-ti pas que ce week-end, ils rencontrent l'autre enseignante de MS (mi-temps) sur le forum des associations. Ils évoquent le sujet (forcément ! Ils n'en dorment plus !). La maîtresse d'MS (allitération en S...) reste vague, ne situant plus très bien les parents en question, là, tout de suite, hors contexte... Histoire de meubler la conversation, elle dit quand même qu’il y a pléthore de la place en MS… Bip ! Bip ! Bip ! font les antennes des parents, qui aussitôt engrangent ces informations dans le sens de leur obsession…

A votre avis, que se passa-t-il le jour du rendez-vous prévu ? Les sympathiques géniteurs de Pitchounette commencèrent par remettre en cause la valeur des tests présentés, demandant si ça n'était pas possible de les refaire passer par quelqu'un d'autre... Bah, non, vu que toute l'équipe s'est déjà penché sur la question, voyez-vous.

Puis ils ont demandé à l'école de faire un effort. Donnant, donnant : Pitchounette reste en PS, à condition qu'on leur donne l'assurance absolue qu'en Janvier, elle sera en MS... hein !?

Ben... non. C'est pas comme ça que ça marche, voyez-vous mes bons amis.

Voilà. Ce lundi, Pitchounette ne fera plus partie des élèves de St Biiiiiippp. Elle est certainement en MS ailleurs. Dans une autre école privée qui ne joue pas le jeu, comme ça arrive malheureusement, et qui n'a pas pris le temps de contacter notre TCD avant d'inscrire la p'tite poule dans ses rangs, faisant passer son effectif avant son étique. Dommage. Quel gâchis !
Louons toutefois la persévérance de ces parents qui ont lutté contre vents et marées et qui, grâce à leur pugnacité, permettront ainsi à leur si jolie Pitchounette d'entrer à Polytechnique une année plus tôt !

samedi 20 septembre 2008

Allez, zou ?

Quand j'ai créé ce blog, je lui ai cherché un nom, évidemment... je n'avais rien prévu, rien anticipé, mais tout de suite le titre m'a sauté à l'esprit : ALLEZ, ZOU !
C'est tout moi : dynamique, enlevé, un chouya comique (n'en jetez plus la coupe est pleine !). Ca me convenait bien. Depuis, je me rends compte que je le dis tout le temps, à la maison comme à l'école :
Allez, zou ! En récré !
Allez, zou ! Au boulot !
Allez, zou ! Au bain !
Allez, zou ! Les dents !
Allez, zou ! Au lit !
...en boucle...
Le tout c'est de savoir si le titre du blog m'est venu parce que cette expression m'envahissait déjà à l'époque, ou bien est-ce le blog qui me grignotte le cerveau un peu plus tous les jours ? Mystère...
...Allez, zou, j'va faire mes courses avant que ça ferme !

vendredi 19 septembre 2008

Une école de toutes les couleurs...

Dans notre école, nous avons des familles de toute origine sociale, culturelle, religieuse et géographique... Et c'est ce qui fait sa richesse et la valeur de son projet.

La rencontre, quelquefois inattendue, parfois brutale, de conceptions ou de références très différentes donne souvent lieu à des difficultés de communication. Je me souviens d'une élève interne, affublée d'un doux prénom végétal, d'origine Africaine. Elle était en perpétuelle révolte, faisait les quatre cents coups et ne perdait pas une occasion d'affirmer bien fort sa personnalité, avec moult mots orduriers et regards noirs...

Un jour, à bout, nous convoquons le père, un immense type, impressionnant par sa stature et son port de tête, supérieur... pour le mettre au courant afin qu'il puisse s'entretenir avec sa fille et réaffirmer nos limites communes...

Il a souhaité s'exprimer avant que nous lui exposions l'affaire. Voici ce qu'il nous a dit (mette l'accent tonique sur les mots en gras...) :
"Moi, Madame, j'ai été élevé à la villageoise. Et ma fille, elle est également élevée à la villageoise. Elle doit le respect à son père. Elle n'a rien à dire, elle n'a qu'à obéir, et c'est tout !"

Oui, bon... forcément, après, on a pas eu l'air fines, nous, les bonnes femmes, avec notre discours de "il faudrait que vous lui parliez... elle doit écrire une lettre d'excuse... nous avons rédigé un contrat..." Sa fille a passé tout l'entretient aux côté de son paternel, les yeux baissés. Je ne l'avais jamais vue comme ça. Je crois que c'est elle qui a dit, à une autre occasion, à une de ses copines : "Ici, on peut tout faire : les adultes, ils parlent, ils parlent, mais tu risques rien ! C'est pas comme à la maison" [NDLR : à l'école, on ne me frappe pas si je fais une conn****].

Et cette autre mère, en rendez-vous, nous assurant qu'elle allait renvoyer son fils en Afrique et que ça lui apprendrait les règles... Et quand nous avons parlé de sa souffrance, de son mal de vivre, elle nous a répondu du tac au tac (même accent !) :

"Ca, Madame, c'est des habitudes de Petit Blanc : je connais les enfants ici, ils se plaignent tout le temps ! S'il se plaint, c'est parce qu'il a pris des habitudes de Petit Blanc !". Bon, bah, si vous l'dites, hein ?

Et le fils de me lancer le lendemain, en pleine crise : "De toutes façons, j'la connais ma mère, elle dit tout l'temps qu'elle va me renvoyer en Afrique, mais elle le f'ra jamais, pask'elle m'aime !"...

On comprend qu'ils aient du mal à se construire des repères... ! Je rêve d'être secondée par un ethno-psychologue...

Voilà, voilà !!! Et ben, à bientôt, hein ! La vie est belle !

PS : Je tiens à te rassurer, sympathique lecteur : toutes les familles de l'école originaires d'Afrique ne sont pas sur ce modèle... et nous avons aussi des problèmes de communication avec des familles "roses". Evidemment... Et aussi des familles avec lesquelles nous communiquons très bien. Forcément, hein. Faudrait pas interpréter de travers ! Des fois !

mardi 16 septembre 2008

Les commentaires...

Que ceux qui ont essayé de laisser un commentaire et ne l'ont pas pu m'excusent : j'ai reparamétré en conséquence...
Allez, lancez-vous !... s'iou plè... merci !

Voilà...

Ami lecteur,
Peut-être arrives-tu là par hasard, ou bien - je l'espère - tu as retrouvé ma trace sur la toile. J'explique, donc, au cas où tu n'aurais pas lu mon post précédent : mon blog chéri a eu la malchance de tomber sur un gros méchant bug. J'ai donc été contrainte et forcée de l'euthanasier. Pour un blog, ça se fait. J'ai ensuite passé les deux heures qui viennent de s'écouler (à la place de m'occuper de mes éval. diagnostiques que j'en ai besoin pour demain sans faute !!!) à replacer tous mes anciens textes sur ce blog-ci, nouveau né, afin qu'il ressemble comme un frère au précédent (dont tu peux encore trouver le fantôme à l'adresse indiquée au post ci-dessous). Voilà qui est fait, et bien fait !

Toutefois, deux ou trois détails ont sombré dans cette affaire :

  • Les résultats de sondage ont disparu : s'il te plait, réponds à nouveau... Merki !
  • D'autre part, tous les commentaires se sont envolés... et ça, ça fait mal, très mal !!! paske c'est la reconnaissance du public, la preuve qu'il te lit bien, le lecteur. Un blog sans comm. est un blog sourd, éteint, neurasténique... et le bloggeur, itou !!!
Alors, s'il-te-plait, ami lecteur, prends un instant sur ton emploi du temps overcrowded, et envoie-moi un 'tit mot... un tout p'tit siouplè, juste pour me montrer qu'il y quelque chose après le bug du blog. D'avance, merci encore...

lundi 15 septembre 2008

Renaissance...


Mon blog bug (intéressant exercice de diction !). Sans rire : je viens de supprimer mon cher et tendre blog qu'un gros méchant bug empêchait de vivre librement... il était à l'adresse suivante :
...et figurez-vous qu'il refuse de mourir ! Quand je tape l'adresse, la page d'accueil s'obstine à apparaître... pour combien de temps ?
J'essaye de repartir sur de bonnes bases avec ce blog-ci. J'espère lui réinjecter tous mes anciens textes...
L'avenir dira.
J'ai besoin de soutien !!! Mettez-moi plein de comm., que l'espoir renaisse !
A très vite,
Mistinguette

mercredi 10 septembre 2008

Pourquoi je suis bien en CM2...

...malgré tous les inconvénients de la préadolescence et la lourdeur de la tâche (30 élèves/au moins 8 dyslexiques... / 24 heures par semaine / gros programme...).

Vous allez tout de suite comprendre : j'ai trouvé ce texte sur sitEcole, le site de l'enseignement catho. premier degré.


C'est un texte destiné à faire entrer l'enseignant en méditation, ou tout du moins en réflexion sur son métier, au niveau de l'éthique (et toc !), genre !... Moi, il m'a fait HURLER de rire... Ca sonne tellement vrai ! Jugez vous-même...

UNE HISTOIRE DE BOTTES

C’est l’histoire d’une institutrice de maternelle au milieu de janvier, le mois le plus dur pour tout le monde… Un des gamins lui demande de l’aide pour mettre ses bottes pour aller en récréation et, en effet, elle sont vraiment difficiles à enfiler. Après avoir poussé, tiré, re-poussé et tiré dans tous les sens, les bottes sont enfin chaussées et le gamin dit : « elles sont à l’envers, maîtresse ». La maîtresse attrape un coup de chaud quand elle s’aperçoit qu’en effet il y a eu inversion des pieds…Bref, nouvelle galère pour les enlever et rebelote pour les remettre, mais elle réussit à garder son calme jusqu’à ce que les bottes soient rechaussées, aux bons pieds. Et là, le gamin lui dit avec toute la candeur qui caractérise les enfants : « c’est pas mes bottes ».

A ce moment-là, elle fait un gros effort pour ne pas lui mettre une baffe, fait un tour sur elle-même en se mordant les lèvres, se calme et lui demande pourquoi il ne l’a pas dit AVANT…Comme le gamin voit qu’il a contrarié sa maîtresse, il ne répond pas. Elle dit alors : « bon, allez, on les enlève » et elle se met à nouveau au boulot.Le deuxième pied est presque sorti quand le gamin poursuit : « c’est pas mes bottes, c’est celles de mon frère, mais maman a dit que je dois les mettre ».

Là, elle a envie de pleurer mais, une nouvelle fois, elle se calme et entreprend de lui re-re-mettre ses bottes. L’opération est enfin terminée et la maîtresse se sent fière d’avoir réussi. Pour aller jusqu’au bout, elle le met debout, lui fait enfiler son manteau, lui met son cache-nez et lui demande : « où sont tes gants ? ». Et le gamin de répondre le plus simplement du monde : « je les ai mis dans mes bottes ».

Bon... le récit de ma rentrée, ce sera pour la semaine prochaine, d'acc ?

mardi 9 septembre 2008

Fournitures

J'ai demandé une année une boîte d'oeillets blancs afin que les enfants puissent renforcer leurs feuilles de classeur et qu'elles ne finissent pas toutes à voleter à droite et à gauche... et j'ai vu arriver un matin, mortes de rire, une mère avec sa fille arborant fièrement un... bouquet d'oeillets blancs !

Le père n'avait pas compris... et avait exécuté sans broncher l'ordre de sa fille ;
"la maîkress veut des oeillets blancs !", lui avait-elle assuré, pleine d'aplomb. Il n'avait pas osé contester l'assertion : "Ce que maîtresse veut, Dieu veut !". HAAAAA !!! I AM THE BOSS ! BIG POWER IS MY NAME !!! GNIARK GNIARK GNIARK !!!!!!

lundi 8 septembre 2008

On est rentrés et bien rentrés !!!

Enfin deux minutes pour souffler ! Que je vous raconte ma rentrée à moi !


Oui, passke bon, la plupart d'entre vous êtes rentrés mardi dernier. Mais moi, ça remonte déjà à... Jeudi fin août ! Ben oui, bien obligés, avec les ponts qu'on prend systématiquement (internat oblige) et l'année que l'on clot fin juin (après, ils sont tous partis à droite à gauche, alors...) : il faut bien qu'on se rattrape quelque part ! C'est l'avantage des établissements privés : du moment qu'on a notre quota horaire, on peut s'organiser un peu comme on veut... enfin, dans les limites du raisonnable.

Et puis, les faire rentrer un jeudi, ça a l'avantage énorme de réduire la semaine d'internat à une unique nuit, et pour les p'tits nouveaux, c'est précieux... ça les acclimate !
Jeudi y'a longtemps déjà, nous avons donc accueilli nos néoCM2... Je dis "nous", parce que nous sommes deux (forcément, en mi-temps... ). Nous faisons toujours la rentrée à deux. La première matinée, quoi. Ils arrivent échelonnés, entre 8h30 et 10h00, on voit les parents ("mon enfant, mon chéri, mon p'tit chou, vous allez voir : il est terrible ! Et pis, il aimait pas son école l'an passé alors vous voyez. De toutes façons, j'étais comme lui au même âge alors..."). On rassure les parents, on les met gentiment dehors (un petit déj. est offert par l'assoc. des parents d'élèves dans le hall) et on laisse les enfants s'installer et faire connaissance. Pour faciliter les choses, on a inventé un livret d'accueil qui permet à chacun, en autonomie, d'entrer en matière. On y trouve un texte de bienvenue, la liste de matériel à vérifier, un petit jeu pour faire connaissance avec les autres (même ceux qu'on croit connaître), la liste des activités possibles sur le temps libre, un trombinoscope des adultes de l'école à associer au nom de chacun, un plan de l'école à légender et patali, et patala... + une évaluation du premier mois d'école à faire... bah, fin septembre, c'te question !

Et bien, ça marche rudement bien, notre affaire ! Je vous le conseille ! La rentrée est ludique, paisible, harmonieuse et met dès le premier jour les enfants dans une ambiance particulière. Et pour les nouveaux, c'est un excellent moyen de lier connaissance d'entrée.

Allez, demain je vous reconte comment sont mes zozos... 30 tout de même ! Et pas des moindres !

dimanche 7 septembre 2008

Allez-y voir !

Bonjour à tous,

Avant de vous raconter ma rentrée trépidante, un petit conseil entre amis : allez voir le blog http://floride2008.blog.lemonde.fr/ : il s'agit du regard porté sur les élections américaines par une Française vivant à Miami.


Ca promet d'être intéressant, drôle et certainement légèrement décalé : tout ce qu'on aime ! Bonne lecture !