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mercredi 31 décembre 2008

Lettre ouverte...

Si vous n'avez pas totalement déconnecté de l'école ou que vous êtes déjà rentrés, sur les starting-blocks pour affronter à nouveau les doutes, les recherches et le questionnement professionnel qui, j'en suis certaine, vous habitent tous, alors allez lire la lettre ouverte de Philippe Merieu à Xavier Darcos ici...
Bonne lecture.

lundi 29 décembre 2008

IIIIIIHHAAOOOWWW !!!

IIIIIIHHAAOOOWWW !!!
10 km de descente en luge, piste exclusivement réservée à ce genre d'engin !
Malouloute entre les jambes, et c'est parti mon kiki !
Je peux vous dire que c'est sportif : la moindre mauvaise manip' et on est dans le décor !!!
Je souhaite à tout le monde de vivre ce genre d'expérience une fois dans sa vie : ça décoiffe.
Une mention spéciale à mon cousin qui a descendu la même piste avec sa belle-mère à l'avant : à plus de 70 ans, elle a relevé le challenge et s'en est sortie avec les honneurs. Ce n'est pas elle qui pilotait, certes, mais il fallait oser !!!
Allez, à bientôt, bande de vous tous. Profitez bien de vos vacances...

mercredi 24 décembre 2008

jeudi 18 décembre 2008

Vacances de NOYEL !


Salut bande de vous tous !
Ce court message pour vous dire que demain, je suis sur les routes et après-demain, sur les pistes enneigées pour deux longues semaines !
Ce qui signifie aussi que ce blog est en pause. Là-bas, pas de connection ou quasi... peut-être un post ou deux, mais guère plus. Je sais, ce sera dur, mais je suis sûre que vous arriverez à tenir jusqu'à la rentrée ! N'hésitez pas, si vous sentez que vous allez craquer, à relire d'anciens billets et à y laisser de subtils commentaires... Ce sera autant de cadeaux de Noyël que vous me ferez ainsi (Oh ! Oui oui oui oui oui, n'en veux, n'en veux...).
Bon allez,
Joyeux Noyël
et
Bonne année 2009
(bah oui pask'après 2008, logiquement... y'a 2009. Voilà voilà...).

mardi 16 décembre 2008

'tit cochon


Entendu sur le trottoir de l'école de mes enfants (bah, oui, ami lecteur, dans la famille, on est partageux, mais c'est chacun son école... eux dans le public du quartier, moi dans le privé d'ailleurs !) :

Une femme sort de la maternelle avec son bambin et raconte à sa copine :
"Mon fils me dit qu'il n'a pas voulu manger de fromage aujourd'hui à la cantine. Je lui ai demandé pourquoi. Il me réplique que c'est parce qu'on ne mange pas de porc chez nous. Mais, je lui réponds, y'a pas de porc dans le fromage !!! Bah, si, me dit-il : sur le papier, y'avait écrit Port Salut !"
Elle est pô mignonne celle-là ? Hein ? On aurait voulu l'inventer, on aurait pô fait mieux !
Un peu de fromage, ami lecteur ?

Discipline !

Je reproduis ci-dessous un document qu'on m'a envoyé et dont je n'arrive pas à mettre une copie ici (le format ne correspond pas...).
Moi, j'aime assez la dernière phrase ! Et vous, kesvouzendites ? Ça sent fort la soumission, quand même... non ? Et qui dit soumission, dit révolte, juste derrière...

Cela-dit, des élèves travailleurs, vivant en bonne harmonie, ça, ça me va !

"V. – DISCIPLINE GÉNÉRALE

Article 17. – Le français sera seul en usage dans l’école (R.S.M. 18. 1. 1887).

Les élèves doivent se montrer dociles et travailleurs. Ils doivent, en toute circonstance, témoigner de la déférence à l’instituteur.
Si un élève fait preuve d’inconduite notoire ou d’indiscipline persistante, son exclusion sera prononcée conformément au règlement.
En règle générale, la bonne harmonie doit régner entre élèves, dans l’école et en dehors de l’école. Tout élève se doit de donner bonne opinion de lui-même et de faire honneur à ses parents et à son maître."

lundi 15 décembre 2008

Marché de Noël, suite...

Et voici donc, lecteur impatient, la suite de mes...
aventures de Noyël !

Tu te rappelles du contexte : Albert, instit en CE2, vient me voir pour clouer délicatement Nat, gentil élève de CM2, au pilori...

Le charmant enfant, donc, s'étant aperçu que son oeuvre d'art de Noyël qui brille avait été achetée par une fillette de CE2, plutôt que de s'en réjouir (Oh ! kekun k'a trouvé que ma planchette était la plus belle de toutes les planchettes ! Je suis zému !) en a fait un caca nerveux, rageant et pestant contre le sort qui s'acharnait sur lui. Et pis finalement, keskilafait, le Nat ? Et bah, il a été la récupérer, sa planchette ! Sans coup férir (fait pas rire non plus), il est allé voir la gâmine, et a récupéré son bien qu'il a fourré dans son sac sans plus de manières !

Et quand j'ai été le voir, que j'ai ouvert le sac avec vigueur et que j'ai découvert l'objet du délit, keskiladit, le Nat ? C'est Toto ka eu l'idée, c'est Toto !

Je te la fait courte, ami lecteur : Comme tu l'imagines, alors que la moutarde extra forte de Dijon me montait au nez, je l'ai d'abord félicité sur son courage, l'ai prié d'assumer ses actes, lui ai fait un brin de morale, l'ai invité énergiquement à s'excuser auprès de sa victime, lui ai intimé l'ordre de lui rendre son bien, ai veillé à ce qu'il le fasse avec un minimum de conviction, puis ai été voir l'ami Toto qui justement passait par là...

Que j'te l'ai abordé finement, lui disant tout de go :
"Dis-moi, Toto, t'aurais pas un truc à m'dire ?
- Ah ? Pour la planche de Nat, me répond-il aussitôt... (donc il est bien au courant le bonhomme...).
- Oui, et alors : que peux-tu en dire ?
- Ah, bah, j'ai vu Nat qui était triste dans la classe, alors je lui ai dit qu'il pouvait sûrement la récupérer s'il demandait poliment...
- Ouiiii...
- Alors après, il m'a dit OK, on va la r'prendre et la fourrer dans mon sac !
- Ouiiii...
- Alors, j'lu ai dit OK, vas-y vite alors. Et voilà.
- Et donc, quelle est ta responsabilité dans cette affaire, demandè-je d'un ton enjoué ?
- Aucune, me répond l'ostrogot avec aplomb !
- AUCUNE ??? Tu veux qu'on aille raconter cette histoire à tes parents (qui sont juste deux mètres plus loin et qui font semblant de ne pas voir ce qui se passe, de peur qu'on les prennent à partie, les pauvres...) ???

Décomposition de Toto...
"Non, non ! C'est moi qui ai dit à Nat d'aller reprendre [de force] sa planche et de la cacher dans son sac, et j'l'ai accompagné pour le faire, avoue-t-il, enfin honnête !"

My God ! Que faire, mais que faire ? Les menaces, les explications, les contrats, les discutions, les exclusions... rien n'y fait ! Tant que Toto et sa famille ne prendront pas le taureau par les cornes pour résoudre leurs problèmes en profondeur, j'ai bien peur que nous accumulions ce genre d'épisodes... Et que Papa et Maman Toto se préparent des lendemains qui chantent... Malheureusement.

Épilogue :
Vers 18h00, je croise Nat dans la classe, tout-à-fait paisible alors qu'il avait tempêté pendant près d'un quart d'heure après notre prise de bec. Il m'aide gentiment à mettre les chaises sur les tables.
Bon.
Avant de partir, je vais le voir et lui dit mon contentement de constater qu'il avait enfin digéré cette histoire, et que j'espérais qu'il en avait tiré un enseignement profitable... Il acquiesce et m'explique qu'en fait, un arrangement avait été trouvé : la présidente de l'Association des Parents d'Elèves, voyant l'embrouille, avait négocié avec les protagonistes : la fillette de CE2 avait accepté de bonne grâce de prendre une autre planchette et de donner la sienne à Nat. En dédommagement, celui-ci lui avait remis 1 Euro, prix de l'objet. Et tout était rentré dans l'ordre.
Une occasion de plus de montrer à Nat que le dialogue vaut toujours mieux que la violence, les explications que les embrouilles, les mots que les maux etc. etc.
Pourvu qu'il ait compris !

UN 'TIT CAFE ?


En attendant la suite de mon récit épique (et pique et colégramm...) et pour tous les adeptes du 'tit café à la pause, il FAUT aller écouter ça !

Bonne journée !

Et pas d'abus !!!

vendredi 12 décembre 2008

Joyeux Noël, Felix !

Vendredi, après les cours, marché de Noël à l'école.
C'est sympathique... une occasion de rencontrer des parents qu'on a peu l'occasion de voir ; parents d'internes qui déposent très tôt leur enfant le lundi matin, et le récupèrent tard le vendredi soir. Parents d'externes dont les enfants repartent seuls, la clé autour du cou, le portable dans la poche...
C'est l'association de parents d'élèves, l'APEL, qui gère le bazar. Elle achète un certain nombre de gniogniottes 'à pas cher' et les classes fournissent de leur côté des créations personnelles. Le grand débat étant qu'on évite les grandes séries / une réalisation par enfant, pour ne pas mettre les parents dans l'obligation d'acheter l'oeuvre du p'tit... ou pour que l'élève dont la mère n'a pas voulu acquérir le bidule ne soit pas désespéré.
Quoiqu'il en soit, cette année, j'étais charrette... entre les livrets d'éval., les cadeaux de Noël (bah, oui, à produire en plus : on ne fait pas acheter leur propre cadeau aux parents, c'est une question de déontologie...) et la déco de la crèche de l'école (toujours un vaste projet qui occupe une grande partie du hall de l'entrée et qui montre aux passants du quartier qu'on fait de belles choses, dans notre école à mauvaise réputation...), je ne voyais pas comment participer au fameux marché de Noël...
Mais voilà-t-y pas que ma Dirlo, mandatée par la présidente de l'APEL, m'apporte un carton rempli de lattes de parquet peintes en vert, rouge ou bleu, portant des inscriptions dorées -défraîchies mais de saison (bon Noël, bonne année). Ma mission ("si vous l'acceptez...") : les recostumiser, les scrapbooker, les relooker, bref... leur donner une seconde vie dans l'espoir de les vendre en fin de semaine.
Ma fois... ça me donnait l'occasion à moindre frais de participer à l'événement, sans me demander des trésors de créativité... Nous v'là lancés dans l'industrie de rénovation avec force paillettes et rubans qui brillent.
J'explique bien aux enfants le but de l'opération : la vente, les bénéfices au profit de l'école pour acheter du matériel, aider aux sorties... Certains travaillent en collaboration sur la même planche, d'autres sont seuls.
Les élèves se prennent au jeu. Le résultat dépasse nos espérances : MAGNIFIQUE ! Le tout est soigneusement emballé dans du papier cristal façon papillote... et déposé en bonne place sur le stand.
A peine les réjouissances commencées, plusieurs des CM2 se précipitent, qui pour acheter son oeuvre (1 euro, c'était raisonnable pour leur bourse...), qui pour la réserver en attendant l'arrivée du porte-monnaie familial.
Je vaque entre ma classe et le hall, saluant l'un, admirant les achats de l'autre, abordant une maman, évitant une autre... bref, la routine.
C'est à ce moment là qu'Albert, le Maître de CE2, vient me voir, la mine déconfite. Il faut dire qu'il vient de gérer à l'instant une affaire de racket entre ses élèves : deux gamines n'ayant rien trouvé de mieux que de faire pression sur une autre pour qu'elle leur donne de l'argent ou leur achète des bidouilles... Il m'aborde, donc et me demande l'air contrit qui est Nat... Je le lui désigne, interloquée... Et là, Messieurs Mesdames, il m'explique toute l'histoire. Tu ne seras pas étonné, ami lecteur, d'apprendre que Toto en est l'un des acteurs principaux...
Alors voilà : Nat, gentil garçon de CM2, un peu flémard, un peu filou, mais plutôt charmant et pas trop casse pied, s'est rendu compte vers 17h00, que son oeuvre avait été achetée par une élève de CE2 partageant ses coûts pour les paillettes étoiles...
Oh, et pis non : ce texte commence à être bien long. Je te raconterai la suite demain, ami lecteur. J'ai pitié de ton Dimanche, de tes petits yeux encore pleins de sommeil et de ton tas de copies qui attend d'être corrigé...
A d'main, alors, hein (Ah... L'art du suspens ! HaHaHaHaHa !!!).

mercredi 10 décembre 2008

AAAaaaRRRgggGGGhhhhhhHHHHH !!!!

Ce blog a passé ses 10.000 clics !!!

Keske ça veut dire ?

Il a fini son enfance : l'adolescence commence ?

Il sort de la période de rodage : à lui les grands horizons ?

C'est parti pour une nouvelle série de 10.000 ?

Waouuuuu ! Çà sent le grand large !

VERS L'INFINI ET AU-DELÀ !!!
(C'est vraiment n'importe quoi, cet article ! Excuse l'auteur, ami lecteur... la journée a été longue).

mardi 9 décembre 2008

Maître Corbeau...

Si vous êtes à Paris ou non loin, que vous êtes instit. ou même prof. de collège en 6ème, je vous conseille fortement de faire venir cette mini-troupe dans votre école : vous aurez droit "à pas cher" à un 'pestacle des fables de La Fontaine MAGISTRAL. Les comédiennes ne sont que deux, le décor est minimaliste, les textes scrupuleusement respectés et la gestuelle magnifique.

Le tout est 100 % La Fontaine tout en étant moderne, drôle, surprenant, vivant. Et les chansons live de la musicienne qui fait les interludes sont parfaites. Bref, une 'tite troupe à encourager pour le magnifique travail produit... et un excellent moyen d'introduire ce style poétique en classe.
Je ne parle même pas des séances autour de l'interprétation d'un texte que ce genre de prestation peut permettre...
Fiche technique :

Fables en fête
Spectacle tout public à partir de 6ans
Durée: 50 min
Lieu : tous lieux
( salle de spectacle, préau, espace minimum de 6m X 4m )
Intervenants :
2 comédiennes, 1 musicienne
Mise en place : ¾ d’ heure de préparation sur place à l’avance
Tarif de l’intervention : 600 euros
Interventions pédagogiques pour un projet artistique avec une classe en une ou plusieurs séances
Les intervenants peuvent animer plusieurs séances d’activités théâtrales et musicales permettant à tous les enfants d’une classe de jouer les scènes à leur tour Différents procédés sont possibles à voir avec les comédiennes.
( tarifs : nous contacter )
Artistes :
Aurélie VIDELIER , comédienne - Sabine ALAVIA, chanteuse - Laurence BONNAMOUR, musicienne - Roland BIDEAU, metteur en scène
Compagnie Danse de Joie (Association loi 1901) 90 rue de Cambronne 75015 PARIS
01 45 6717 03
Courriel : dansedejoie@orange.fr
Spectacle des fables de La Fontaine
Jouées,mimées,dansées,chantées
COMPAGNIE DANSE DE JOIE

samedi 6 décembre 2008

Suite...

Et voici le second épisode des mésaventures de Toto :
Hier, vendredi donc, courte journée puisqu'on cesse les cours à 15h15 pour pouvoir assurer une heure de soutien avec un petit groupe d'élèves triés sur le volet.
La matinée passe en un éclair, on prend un peu de retard sur les activités prévues et j'annonce qu'il va falloir sans doute en supprimer une ou deux... Visages déconfits de la plupart de mes gugus... Toto, au premier rang, s'écrit "Ouaiaiaiaih !". Regard noir de la maîtresse. Il s'écrase (ce qui est la conséquence immédiate et attendue du regard noir de la maîtresse).
L'après-midi file itou. Il reste une demie heure et je VEUX ABSOLUMENT caser le travail de groupe en histoire : ça fait trop longtemps qu'on est dessus, les élèves vont se lasser, le travail sera moins efficace... et puis, il FAUT qu'on avance en histoire (oui, pask'avec 2 heures de moins par semaine au profit du soutien, et un programme inchangé, j'ai un peu de mal à assurer, moi, ami lecteur).

Je lance l'activité donc. Pendant la phase d'installation (que certains qualifieront de bor...!) deux élèves viennent se plaindre de Toto : il frappe en passant, il lance des bouts de papier... "Moi, répond l'intéressé d'une voix emplie de stupeur ? Je ne comprends pas ! Non, pas du tout ! Je suis innocent, je n'ai rien fait ! ".

La tension s'installe. D'autant que le troupeau tarde à se mettre au travail, que le bruit est largement au-dessus de ce que je tolère habituellement, que l'heure tourne... Imagine-moi, ami lecteur, telle le timonier d'un navire pris dans la tempête, essuyant les baquets d'eau qu'il reçoit en pleine poire, encordé à la barre et luttant contre les éléments... tu auras une idée assez précise de ma situation alors.

C'est le moment que choisit Toto pour venir me montrer ses lunettes.

Il faut que je te dise, ami lecteur, que Toto a des lunettes. Qu'il doit les porter pendant la classe. Ce qu'il fait quand l'enseignante pense à le lui rappeler... ou quand il tombe dessus par hasard. La veille, (jeudi donc, si tu suis bien), j'avais remarqué que mon olibrius triturait ses binocles, leur faisant prendre des postures plus qu'improbables. In peto, j'en avais conclu qu'il s'agissait d'une monture souple au métal modulable, comme on en voit parfois de nos jours (ce en quoi, j'avais tort ...).

Ce qu'il me montre là, ce sont les dites lunettes dont un verre est rayé en étoile si profondément que je crois au premier regard qu'il est brisé.
Je zieute le bonhomme, immédiatement soupçonneuse : je te rappelle, lecteur avisé, que le capital confiance du zozo est déjà largement entamé par l'épisode précédent, et d'autres anecdotes dont je t'épargnerais le fastidieux récit.

Prise par le groupe, encombrée par le fouet que je tiens d'une main et le tabouret de l'autre (oui, je sais, j'aime bien les images...), j'envoie le gaillard au secrétariat, lui signifiant que je ne peux prendre partie dans cette histoire, ne pouvant donner aucun poids à sa parole, et qu'il n'a qu'à s'arranger avec la secrétaire et la directrice pour débrouiller l'affaire...

Cinq minutes plus tard, entrent dans ma classe M'âme la Dirlo, suivie de Toto. Elle explique l'affaire à la classe, interrogeant les enfants sur ces lunettes, trouvées en si piteux état. Et là, qu'apprend-on ?
Tu l'auras peut-être deviné, ami lecteur : C'est l'affreux Toto qui, de la pointe de son compas gaillardement empoigné, a gravé son propre verre de lunette...
Consternation. Il avoue mollement...

Et bien, quand le père est venu le chercher, le soir, à 17h00, qu'a dit l'enfant, devant M'âme la Dirlo ?
"C'est pas moi, j'comprends pas... j'les ai trouvées comme ça dans ma case..."

Retour à la case départ.

Toto me fatigue...

vendredi 5 décembre 2008

Pffffff.... (gros soupir)


Toto me fatigue...

Toto est un 'tit gars de ma classe de CM2, du genre qui vous regarde avec des yeux candides frangés de cils courbes... et qui passe son temps en classe à chipailler, taquiner, cracouiller, pinçouiller tous ceux qui passent à portée de main, de règle ou de regard...
Est-ce que ça lui arrive de se brancher sur ce qu'on étudie ? Kekfois... quand ça lui chante. Un instant. Entre deux activités annexes...

Déjà, il y a deux semaines, il avait sérieusement entamé le capital confiance que tout élève nouvellement arrivé dans ma classe reçoit à la rentrée. C'est une vaste réserve qu'en général on conserve toute l'année sans grand dommage. Lui, il a réussi à mettre la jauge à zéro à une vitesse record.

Il y a deux semaines, donc :

Alors que j'attends que mes élèves se rangent convenablement dans la cour afin de rentrer en classe, j'en chope deux qui trafiquent encore leurs cartes Yugimon tout en devisant gaiement. Je fonds sur eux (normal !) et les leur pique, sur le principe que tout ce qui empêche un enfant de se ranger doit disparaître dans mon bureau jusqu'à nouvel ordre. Je prends soin, avant de les enfourner dans mon tiroir, d'entourer chaque deck (c'est le nom que les grumeaux donnent à leur paquet de carte : un paquet = un deck... sans déc. !) d'un élastique et de coller un post-it au nom de chacun sur chacun (tu me suis, ami lecteur ? C'est pas le moment de mollir, là !).

Quelques minutes plus tard, je tombe sur Toto qui, lui, joue avec une balle en c'outchouc, formellement interdite à l'école.
"Oh ! Non ! S'écrit-il éploré lorsqu'il la voit disparaître à son tour... Ma balle porte-bonheur, !"
Je le regarde avec consternation mais l'assure néanmoins, dans ma grande mansuétude -que tu commences à connaître, ami lecteur- qu'il la récupérera en des temps plus cléments.

A la fin des cours, l'olibrius se pointe et me réclame humblement l'objet du délit. Et moi, naïve et fatiguée, que fais-je ? J'acquiesce et l'invite à le récupérer par lui-même dans mon tiroir.
Peu de temps après, c'est un des deux gugus du début de mon histoire qui se pointe pour recouvrer ses cartes. Itou. Même réponse.

Mais là, tu devines ce qui arrive, ami lecteur, car tu es perspicace : l'enfant revient déconfit et m'annonce qui ne les trouve point. Je m'étonne, mais l'odieux soupçon naît immédiatement dans mon cerveau surmené : C'est ki ki est allé farfouiller dans MON tiroir juste avant, hein ? C'est Toto ! Et personne d'autre, ça, j'en suis sûre !
Alors, telle la justice en marche, je retrouve le suspect et lui annonce tout de go :
"Toto, rends ses cartes à Titi, s'il te plaît (ou s'il te plaît pas, quand même !) : MAINTENANT !"

L'autre met mollement sa main à sa poche et rend le deck, recompté et vérifié par son propriétaire légitime. Ça ne l'empêche pas, le Toto, de dire dans sa barbe qu'il n'a rien fait, rien pris, seulement sa baballe à lui... tout en rendant les cartes !

Une fois la victime éloignée, je plonge les yeux que je fais quand je suis colère, dans ceux du zozo et je lui dis :

"Maintenant que tu as rendu les cartes, et que Titi est parti, JE VEUX que tu dises ce que tu as fait !
- J'ai pris ses cartes dans le tiroir...
- Tu as pris SES cartes, sachant à qui elles appartenaient (c'est pas comme des cartes "anonymes" !) ; dans MON tiroir (le tiroir de la Maîkress... quand même, faut oser!) !!! C'est grave !"

Je vous passe la suite. C'est mon premier épisode.
Mais voilà ce qui s'est passé aujourd'hui...

...

Oh, pis non, j'vous raconterai d'main, ça fera feuilleton (Waaaa ! Ch'u kro forte pour fidéliser mon lectorat, moi !).
Allez, bonne nuit, hein !

mercredi 3 décembre 2008

Menace !

Alors, ça, c'est pour ceux qui n'ont pas compris hier... ou qui restent insensibles à la supplique.
Traduction simultanée : "Mets un comm. ou dit aurevoir au canard !"...
Voilà, voilà... après, chacun fait comme i' veut, hein. Mais v'nez pas pleurer d'main s'il arrive un malheur.

mardi 2 décembre 2008

Supplique !

En surfant sur le net, je suis tombée sur ça et ça m'a fait trop rire... Et comme j'adoooore quand tu me laisses tes commentaires, gentil lecteur, ce visuel est parfait.

Demain, j'en mettrai un encore plus drôle sur le même sujet, histoire de voir si tu comprends le message...