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samedi 25 juillet 2009

Coupure de presse

Salut ami lecteur.
Tu vas bien ?
Tu es en vacances ?
Nan ?
DOMMAGE ! Moi, oui.
Voilà voilà. Il faut bien quelques compensations pour survivre à ça, ou même à ça...

Mais tu vois, je suis bonne fille : de passage à la Grande Ville pour déposer Madounette en partance pour un camp de jeannettes, je passe par ici te saluer un instant, et partager avec toi un 'tit article retrouvé au fond d'un placard et que j'ai bien aimé. Je ne raffole pas, en général, des sirènes clamant que les enfants étaient tellement mieux avant, et que leurs parents itou. Mais dans ce billet-ci, j'ai reconnu comme du déjà vu, déjà vécu, alors voilà... je partage. Après ça, t'en fais c'que t'en veux, hein. T'es un lecteur libre, après tout ! ;oD

La chronique de Martine-Marie Muller
(enseignante, romancière et mère de trois enfants)

Nouvelles mères

J'observe les nouvelles mères à la sortie des écoles, la mienne, ou celle d'une de mes amies institutrices. Elles sont jeunes, elles pourraient être mes filles. Elles ont toutes l'air exténuées, énervées. Elles embouteillent la rue avec leurs voitures mal garées, au plus près de l'école : si elles pouvaient se garer devant la classe et prendre leur enfant au vol, comme un hamburger au Macdrive, elles le feraient ! Elles ont les bras chargés de paquets de biscuits, de boissons. C'est que ces nouvelles générations d'enfants sont d'une autre essence que leurs aînés : ils fondent comme du sucre s'ils reçoivent deux gouttes de pluie, s'écroulent s'ils font 100 mètres à pied et se rouleraient sur le trottoir s'il leur fallait attendre le sacro-saint goûter plus de dix minutes.
Ils ne vont pas à l'école le samedi matin car leurs parents ne veulent pas se lever, ratent les jours de rentrée, quittent l'école avant la date afin de faire des économies sur les billets d'avion ou de train.
Ils sont les enfants rois et tyrans de parents que le manque de temps, la solitude, les divorces et la consommation ont rendu esclaves.

Monique, mon amie institutrice en maternelle, me raconte les plaintes de ces nouvelles mamans, chaque matin :
"Monique, Kevin n'a pas voulu son chocolat ce matin...", "Monique, ne faites pas trop travailler Nicolas, il n'a pas voulu éteindre la télévision avant 22 heures...", "Monique, je ne sais pas quoi faire, Adrien ne veut manger que des frites...", "Monique, Eva ne veut pas mettre sa blouse ; dis à Monique pourquoi tu ne veux pas mettre ta blouse, Eva chérie...".

Monique croise les bras et explique gentiment mais fermement :
"C'est vous la maman, c'est vous l'autorité. Votre enfant vous doit le respect et l'obéissance."
Les mamans regardent Monique avec étonnement et inquiétude. Mais de quoi parle-t-elle ? Mais qui est cette institutrice qui ne veut pas éduquer ? Elle n'est pas payée pour cela ?
Les nouvelles mamans ne disent pas cela tout haut, bien sûr, mais Monique lit en elles comme dans un livre. Et ne cède pas. L'Eva chérie mettra sa blouse, et toute seule.

vendredi 10 juillet 2009

C'est pas faux...

Mardi et mercredi, j'étais en formation.
C'est bien les formations : l'occasion de reprendre sa place d'élève pour un temps. De remettre des choses au clair. D'en découvrir d'autres. Et de revoir des gens qu'on apprécie et qu'on ne croise que de temps à autre.

Bref. Hier, dans mon centre de formation, au détour d'un couloir, je suis tombée sur ça (tout à fait en lien avec mon post d'hier, d'ailleurs...) qui m'a fait bien rire, et que j'ai eu envie de partager avec toi, ami lecteur :

jeudi 9 juillet 2009

Devoirs de vacances...

Comme toute instit. qui se respecte, je fais travailler mes enfants pendant les vacances... (la plaie !).
Pour Malouloute et Dounette, ça reste light : les petits cahiers de vacances pleins d'illustrations et d'autocollants dont elles rafolent. Ca se complique avec Lulu qui passe en 4ème sur le fil du rasoir, et qui doit envoyer des devoirs de math. que son professeur corrige et renvoie... et que je dois "booster sévère" en français aussi.

Quoiqu'il en soit, ce qui m'amène ici, c'est Malouloute devant un exercice de français. Il s'agissait de deviner le sujet caché derrière un pronom dans des phrases du type :

Il aboie => c'est le chien qui aboie.

Arrivée à "Elle miaule", Malouloute répond "c'est le chat qui miaule !".
Je lui fais remarquer alors qu'il s'agit ici de ELLE. Et l'interroge à nouveau :

- Tu dis "le chat miaule", mais ici on voit ELLE miaule, c'est donc... ? ELLE... ?
- La souris !
- ... La souris miaule... mais bien sûr !

vendredi 3 juillet 2009

Coquillages et crustacés...


Et voilà, ami lecteur.

Les aventures de cette année scolaire touchent à leur fin.

L'appel de la plage fait entendre sa voix.

Dernier rendez-vous de parent ce matin (le père de Choupette, pour lui annoncer les démarches amorcées par l'école et le mettre en face de ses responsabilités. Ferme et en douceur...).

Et maintenant : VACANCES (presque) !!!

Ce qui signifie pour toi, qui continue à travailler vaille que vaille sous un soleil de plomb, que ce blog ne t'offrira plus aussi souvent la récréation escomptée...

Mais ne t'inquiète pas : tu pourras profiter de ce temps pour lire ou relire TOUS les articles précédents, et y ajouter de savoureux commentaires là où tu n'as fait que passer...

J'en prendrai connaissance avec délice et répondrai autant que possible.

Et à la rentrée, de nouvelles aventures nous attendent : je QUITTE LE CM2 après 17 ans de plaisir intense et de découvertes étonnantes, je me lance avec Mamoitié en CE2. Elle connaît ça par coeur : je l'en ai extraite il y a trois ans pour compléter mon mi-temps de CM2. Mais moi, 'faut que je m'y mette !

A la maison, Malouloute aussi, passe en CE2 : je vais pouvoir pomper les idées de sa maîtresse !!! Hahaha !

Vous saurez tout en septembre.

En attendant : coquillages et crustacés...