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mercredi 27 janvier 2010

Happy birthday

Hier, c'était l'anniv. de Madounette.
Elle a eu douze ans... et elle est chaque jour plus belle !
On n'a pas fêté l'événement le jour même, parce que j'étais acaparée par la réunion parents-professeurs de Monlulu, collégien de 4ème dont je te parlerai sans doute avant peu, ami lecteur... Arrggghhh !
Mfff, mfff, mfff, respire ! Zen !

Bref ! Pendant que son gâteau finissait de cuire, elle s'est éclipsée dans la bibliothèque et en est redescendue avec ce texte, qu'elle a lu en guise de discours :

Pour ma famille :

Je voulais tous vous remercier pour le magnifique anniversaire que vous m’avez donné pour mes 12 ans !!!

A toi Maman qui comme toujours a préparé un succulent repas dans la bonne humeur !!!
A toi Louloute (8 ans NDLR), toi ma petite sœur que j’aime qui rend heureuses toutes les personnes que tu rencontres : profite de la vie même si elle est parfois difficile !!!
A toi Lulu (son frère de 13 ans NDLR) : toujours drôle le jour des anniversaires et qui nous fait sourire : nous ne nous comprenons pas toujours mais nous passons du bon temps ensemble !!!
A toi Nani (sa soeur de 25 ans NDLR) qui me l’a souhaité le jour même et qui pour moi est la plus merveilleuse sœur au monde !!!
A toi Jo, mon grand frère adoré (23 ans NDLR) super drôle !!!
Et enfin à toi Papa qui m’a offerts cette magnifique cithare.
Je vous aime tous !!!!!!!!!!!!

Madounette


...Elle est bien, hein ? Moi, je dis qu'elle est prête pour les molières voire les oscars !

mardi 26 janvier 2010

Fourchette

Salut ami Lecteur,
Je voulais partager avec toi aujourd'hui un texte que j'aime bien. Je l'ai trouvé il y a des années sur le site canadien Funfou que j'ai mis en marge de mon blog. Un site plein de bonnes surprises et de textes à penser ou à rire, et dont je fais mienne la maxime :
Plus je ris plus je pense !
Plus je pense plus je ris !

Je te livre ce texte. Fais-en ce que tu veux. Mais garde néanmoins une fourchette à portée de main. Conseil d'amie !

Gardez votre fourchette !

C'est l'histoire d'une dame qui souffrait d'un cancer. Elle était en phase terminale et savait qu'il ne lui restait plus que trois mois à vivre.

Voulant mettre de l'ordre dans ses affaires, elle demanda à son pasteur de venir chez elle pour discuter certaines de ses dernières volontés. Elle lui dit quels cantiques on devait chanter, quels passages de l'Écriture devaient être lus à ses funérailles et dans quelle toilette elle voulait être enterrée. La dame demandait également qu'on l'enterre avec sa Bible préférée.
Tout était en ordre et le prêtre se préparait à partir lorsque la dame se rappela soudain une chose très importante. " Il y a encore quelque chose, s'exclama-t-elle. C'est très sérieux : je veux qu'on m'enterre avec une fourchette à la main droite. "

Le pasteur, interloqué, la regardait sans savoir très bien quoi lui répondre.
« Cela vous surprend, n'est-ce pas, dit la dame.
- Eh bien, pour être honnête, j'avoue que cette dernière demande m'étonne un peu, répondit-il ».
La dame s'expliqua :
« J'ai participé bien des fois, dans notre paroisse, à des fêtes et à des banquets, et je me souviens qu'après avoir fini le plat principal il y avait toujours quelqu'un qui lançait : 'Et gardez votre fourchette, le meilleur est encore à venir', comme un gâteau au chocolat velouté ou une succulente tarte aux pommes. En tout cas quelque chose de merveilleux et de substantiel ! Alors je veux simplement que lorsque les gens me verront dans mon cercueil avec une fourchette à la main, ils s'interrogent et vous posent la question : " Mais qu'est-ce que c'est que cette fourchette? " Et je veux que vous leur disiez alors : " Gardez votre fourchette... le meilleur est encore à venir". »

Les larmes aux yeux, le prêtre embrassa la dame et prit congé. Il savait qu'il ne la reverrait plus avant sa mort. Mais il savait aussi que cette femme avait compris mieux que lui ce qu'était le Ciel. Elle SAVAIT que quelque chose de meilleur l'attendait.
Aux funérailles, les gens qui s'approchaient de son cercueil la voyaient qui reposait dans sa plus belle robe avec sa Bible préférée et une fourchette à la main droite. Et le pasteur entendit maintes fois la question : "Mais qu'est-ce que c'est que cette fourchette?" Et toujours il racontait en souriant la conversation qu'il avait eue avec cette dame peu de temps avant sa mort. Il leur dit aussi que depuis ce jour, il ne pouvait s'empêcher de penser à cette fourchette et que ce sera probablement leur cas à eux aussi. Il avait raison.

Alors la prochaine fois que vous déposerez votre fourchette, rappelez-vous, oh très gentiment, que le meilleur est encore à venir.

Auteur inconnu

samedi 23 janvier 2010

Beuuuh...

Malouloute, ma p'tite poule, ma choupinette est partie à son premier week-end de jeannettes (c'est les 'tites filles scoutes).
Je n'étais pas là quand elle a quitté la maison avec son gros sac à dos et ses petites gambettes : elle a été accompagnée par une copine...
A mon retour de province où j'ai passé la journée, j'ai trouvé ça sur la table :
Beuuuh... je fonds !
...et j'espère qu'elle n'aura pas froid,
...et qu'elle s'amusera bien,
...et que les cheftaines seront gentilles avec elle,
...et qu'elle mangera bien,
...et que ses copines ne lui feront pas de misères,
et qu'elle dormira bien,
...et...
!

mercredi 20 janvier 2010

Le truc qui pendouille...

Hier, j'ai gardé une de mes élèves entre quat'zyeux à l'heure du déjeuner pour lui faire rattraper une phrase de dictée qu'elle avait manquée pour cause d'absence maladive...
Je dois te dire, Cher Ami Lecteur...

[MODE aparté ON]
Je te caresse dans le sens du poil, Cher Ami Lecteur, pour t'inciter à prendre la plume et semer des commentaires de-ci de-là sur ce blog : j'ai remarqué que tu te laissais aller à la paresse ces derniers temps, et que la boîtacom. avait comme un coup de mou... Or une boîtacom. dépressive, c'est bon pour personne, hein : ça déprime l'auteur, qui se décourage, produit moins et du même coup déprime le Lecteur... Tu veux déprimer, Cher Ami Lecteur ? Non ?
...
Alors tu vois ce qu'il te reste à faire. A bon entendeur...
[MODE aparté OFF]

Je reprends, donc :
Je dois te dire, Cher Ami Lecteur, que chaque jour nous faisons, Mamoitié et moi, une phrase de dictée. Sa relecture est guidée, sa correction interactive. Nous espérons ainsi inscrire des automatismes de relecture et de compréhension orthographique chez nos élèves - l'espoir fait vivre. Les phrases de la semaine sont ensuite la matière première de la "vraie dictée" hebdomadaire. Tu me suis ?

Or donc, je faisais rattraper la phrase non-faite à cette élève et je jetais un oeil sur son premier essai pour l'aider à identifier ses éventuelles erreurs. Et voici le dialogue qui s'en est suivi, et qui m'a joyeusement liée à un article posté ici ("Cédille" / 10 janv. 01) :

- Ah ! Je te félicite, O. : je vois que tu as pensé à la cédille de garçon, bravo.
- Bah, oui, parce que sinon ça ferait... enfin... oui, ben, voilà hein !
- Oui, voilà voilà, ça ferait... hein ?
...

Hahaha. Moi, ça me fait rire...
Et si tu trouves que je ris de peu, Cher Ami Lecteur, dis-toi bien que c'est sans doute LA qualité qui permet de survivre dans cette belle profession !
Et toc !

lundi 18 janvier 2010

Promotion !

J'ai fait une visite de stage lundi dernier.

Faire une visite de stage, ami Lecteur non enseignant, signifie que tu vas dans une classe, mandaté par un centre de formation, pour observer une pauvre stagiaire, souvent tremblante et émotionnée, faire la classe pendant environ 1h30. Ensuite, tu parles avec elle pour la faire progresser dans sa pratique et ses représentations du métier d'enseignant. Tu conseilles, mais tu évalues aussi...

C'est passionnant et pas toujours facile. Pour la stagiaire, évidemment. Pour la visiteuse non plus. Dans le centre de formation qui m'emploie, ça s'appelle "chargé de suivi" comme job et c'est vrai... c'est assez chargé ! (D'autant qu'après, il faut pondre par écrit sur ton bel ordinateur un compte-rendu de stage circonstancié, ce qui te prend bien 2h30 de ton précieux temps... tiens, c'est justement ce que je suis sensée faire là, maintenant, tout de suite, au lieu de traîner mes guêtres ici !).

Quoi qu'il en soit, lundi j'ai été voir une jeune femme en reconversion qui jonglait allègrement entre les CE2 et les CM1 de sa classe à double niveau. Et pendant qu'elle avait le dos tourné, j'ai été PROMUE !!!

...

Si si si, j'te jure, ami lecteur. Une promotion, comme ça, qui tombe du ciel ! Apportée en direct par un joli 'tit ange brun.
La preuve en image :

Alors ? Tu vois, j't'ai pas menti !
Chuis devenue inspetrice !
Trop fort ! Peut-être faut-il que j'en avise la Direction de l'Inspection de l'Académie de l'Education Nationale...? Qu'en penses-tu, ami Lecteur de bon conseil ?

dimanche 17 janvier 2010

Comm.

Pourquoi est-ce qu'en ce moment je repense à cet article ? Et à celui-ci ?...
...
Chais pô.
Une association de pensée, comme ça...
;oD

samedi 16 janvier 2010

Miami

Voici un blog qui renaît de ses cendres... et c'est bien sympathique.
Des nouvelles du bout du monde ici...

lundi 11 janvier 2010

Histoire honteuse...


Ami lecteur, t'ai-je déjà parlé de mon père ? Non, je ne le pense pas. Et en ces temps de pénurie d'anecdotes écolières, quel plus beau sujet aborder que ce père qui n'est plus, mais dont je garde quelques souvenirs cocasses ou incongrus au milieu de l'usuel et du quotidien ?

Mon père, la plupart du temps, était un homme sérieux et affairé. Soucieux de la réussite scolaire de sa progéniture (nous sommes quatre) et de sa bonne éducation. Aîné de treize enfants, il prenait également soin d'être le moins dérangé possible par ses rejetons, venus manger l'espace vital que sa nombreuse fratrie avait déjà bien entamé... Mais quand on prenait le temps d'aller à sa rencontre, de discuter avec lui sur ses sujets de prédilection (le jardinage, l'Histoire, la langue française...) on découvrait un homme très sensible, drôle, tendre, soigneusement camouflé derrière des dehors d'homme d'affaire un peu raide.
Je dois avouer que ces fenêtres donnant accès à sa personne étaient rares. Mais oh, combien précieuses. C'est d'elles dont je garde souvenir.

En rangeant mes affaires tout à l'heure (ça m'arrive !), je suis retombée sur une longue lettre abandonnée par lui sur mon lit il y a de nombreuses années. Je n'ai pu m'empêcher, une fois encore, de rire à sa lecture, tant elle est décalée dans son propos et preuve d'un grand sens de l'humour et de l'auto-dérision.
Je te la partage.


Paris, le 12 Août 1992

Ma chère Mistinguette,
Nous sommes là, ton frère L. et moi, après le dîner, penchés sur un problème qui nous préoccupe gravement.

I - Exposition du problème (du particulier au général)

1) Deux faits troublants
A) Il y a un mois, je dépose une pêche tout à fait justifiée et ma satisfaction très naturelle, tu en conviendras, est détruite brusquement par la découverte qu'il n'y avait plus de papier Q et pas de réserve dans le lieu d'aisance malgré mes édits réitérés et fort précis. Je suis donc obligé de me rendre à quatre pattes à l'armoire pour en retirer un rouleau.
Mon ire, toujours naturelle, se déchaîne contre L. et contre Maman, qui protestent l'un et l'autre de leur innocence à laquelle je ne crois pas du tout.

B) Vendredi dernier, L. va caguer, selon son expression, occupation tout aussi naturelle que mon dépôt de pêche. Il savourait le sentiment du devoir accompli et bien accompli quand, Oh ! Horreur ! comme moi, sa béatitude se brise brusquement sur la constatation qu'il n'y avait plus de PQ !!!
Comme moi et me comprenant enfin, il part à quatre pattes et en maugréant vers l'armoire réserve, et là ! quelle ne fut pas sa consternation, son désespoir, sa fureur et même ses larmes de rage : plus de PQ.
Le moment d'abattement passé, il reprend son courage et toujours à quatre pattes il part vers la cuisine où, heureusement, il trouve la dernière feuille d'essuie-tout (même son derrière). Cette feuille, unique et fragile, a représenté pour lui toute la différence entre une honteuse défaite et une face (ou un pile) à peu près sauvé(e).

2) Énigme posée
J'étais à la campagne depuis une semaine, Maman à Lisieu depuis 10 jours ; ce n'était pas L. qui s'était infligé à lui-même ce supplice chinois, nous ne croyons pas aux fantômes ; [la dame qui fait le ménage habituellement] était en Catalogne. Qui donc alors pouvait faire disparaître notre provision de PQ ???
L. et moi n'en dormions plus !!!

II - Résolution de l'énigme

Maman passant quelques heures à Paris, avant même de lui dire bonjour, nous lui faisons part de notre perplexité, légèrement soupçonneuse (des fois qu'elle serait revenue à Paris faire des photocopies en cachette et en aurait profité pour nous bouffer notre PQ !).
Comme tu l'imagines, elle s'en est défendue comme un beau diable (oh !) mais, poussée par nos questions, elle a finalement trouvé la solution :
Il parait que depuis de nombreuses années, tu n'achètes pas de PQ mais le rapporte de ton école où tu le voles de manière éhontée*. Cette cleptomanie étrange t'a donc poussée, une fois ton école fermée, à venir dévaliser ton pauvre père et ton pauvre frère. C'est donc toi la cause de notre malheur, de notre honte, que dis-je, de notre perdition !!!
"Ô, Rage ! Ô désespoir, Ô fillette ennemie

III - Conclusion
Il va falloir sévir pour nous défendre. Nous réfléchissons sur plusieurs solutions :

1) Coller avec de la colle forte ton couvercle de cabinet pour t'empêcher de déféquer ? et donc de nous voler notre papier ?
Amusant mais pas très efficace.

2) Changer la serrure de notre appartement ?
Efficace mais pas très amusant.

3) Remplir jusqu'au plafond ton appartement de PQ de manière à ce que tu ne puisses plus y entrer ?
Amusant, efficace mais onéreux.

4) Piéger nos chiottes et l'armoire de réserve avec une grenade.
Amusant, efficace, bon marché mais dangereux.

Nous n'avons pas trouvé mais notre imagination fertile aboutira à une vengeance exemplaire dont on parlera dans les chaumières !
Tu es prévenue.
Vae victis etc !

Papa... et L.

* En fait, jeune étudiante, j'étais ulcérée de devoir dépenser une partie de mon budget, assez serré, pour du PQ : c'est un article si éphémère et si peu intéressant en somme... Aussi est-il vrai que j'ai -une fois, rien qu'une !- (de nombreuses années ?! Peuh !) piqué un rouleau de PQ dans le centre où je me formais à devenir instit (Patricia, si tu me lis... ;oD)... un gros rouleau comme on n'en trouve que dans les collectivités. Très rentable donc !
Ce qui est plus vrai, c'est qu'il m'arrivait assez fréquemment, je l'avoue, d'aller en chourer chez mes parents dont l'appartement jouxtait le studio que j'habitais à l'époque... Ooooh ! la honte !

mardi 5 janvier 2010

Pour bien commencer !

Ami Lecteur : On m'a envoyé cette citation que je trouve parfaite pour se mettre dans de bonnes dispositions dès le début de l'année. Je te la partage, donc.
Voici. Et fais-en bon usage !

« Nous ne craignons pas tant notre incompétence que notre puissance. C’est la luminosité de notre âme, et non ses ténèbres, qui nous effraie le plus. Nous nous demandons : «Pourquoi serais-je, moi, un être brillant, magnifique, talentueux, formidable?» En réalité, pourquoi ne le seriez-vous pas? Votre manque de grandeur ne sert pas le Monde. Il n’y a aucune noblesse à rester médiocre pour rassurer les autres. La grandeur n’est pas l’apanage de quelques élus, elle est présente en chacun de nous. Lorsque nous laissons notre âme répandre sa lumière, nous permettons inconsciemment aux autres de révéler la leur. Lorsque nous nous affranchissons de notre propre peur, notre présence libère automatiquement les autres. »
Marianne Williamson, mais très souvent attribuée à Nelson MANDELA !

Voeux


Une 'tite carte envoyée ici ou là...
En attendant de nouvelles aventures scolaires (ma rentrée de mi-temps, c'est jeudi !).

samedi 2 janvier 2010

Feliz ano novo !

Salut ami Lecteur !
Tu as passé de bonnes fêtes ?
Ton estomac est un peu lourd, ton esprit embrumé et tu ne rêves plus que diète et régularité bienfaisante d'une vie au labeur bien réglé ?
C'est bien, tu es prêt à reprendre le collier avec ardeur et résolution !

Quant à moi, je reviens du BRÉSIL où j'ai passé 15 jours idylliques entre mer d'azur et mangues fraîches... Il faut dire que là-bas, c'est l'été... et je tente avec difficulté de gérer un léger décalage entre la réalité hivernale de la vie quotidienne qui reprend ses droits et le monde de soleil brûlant et de phrasé chantant que je viens de quitter avec regret.

En attendant de me recaler totalement dans mes sabots, je te souhaite, à toi et à tes proches, une belle et bonne année 2010, pleine de petits et de grands bonheurs, de surprises délicieuses et de défis remportés.
HAPPY NEW YEAR !