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dimanche 25 mai 2014

Fête de moi

Aujourd'hui, comme tu le sais, Ami Lecteur, c'est la fête de moi.
Trois fois moi.
Et parmi ceuss qui me l'ont fêtée, y'a Dounette, 16 ans, poyette à ses heures.
Pour l'occasion, je ne résiste pas à te partager le poyème en prose qu'elle m'a offert.
Vois plutôt :

Il est 7h du matin.

Sortant de la salle de bain, l'eau ruisselant sur sa peau, telle une Vénus sortant des eaux, la chevelure flottant au vent, elle est là à planifier cette journée déjà bien remplie.

Attentionnée, l'œil pétillant de malice, tout sourire, étendant ses mains protectrices, elle regarde sa progéniture dormir dans les bras du beau Morphée.

Dans quelques instants, ils se réveilleront dans un concert de grognements.
Déjà, elle imagine son fils gémir à en fendre l'âme à la vue du soleil matinal et ses filles supplier de ne pas aller en cours.

Mais qu'importe, cela ne fait rien, elle est heureuse.
Depuis la nuit des temps, elle sait que c'est ce qu'elle a toujours voulu.

C'est ce qui la définit et c'est pour cela qu'on la remercie.
Maman je t'aime, il est pour toi ce poème.

Ta Dounette qui t'aime.

Je tiens à préciser que Dounette a le sens de l'humour et qu'elle cultive le second degré. Ne prends donc pas au pied de la lettre, Ami Lecteur, tout ce qui est dit ici.
Cependant, certains propos sont criant de vérité.
Au hasard, j'attrape au passage "Vénus sortant des eaux" ou "l'œil pétillant de malice" (à 7h00 du mat' NDLR)...
Voilà.
Je suis comblée !
Après le poyème de Louloute, celui-ci complète une collection qui mérite votre attention pleine et entière !
Qui dit mieux ?

jeudi 22 mai 2014

Info

Bon, au vu des fenêtres publicitaires intempestives qui s'ouvrent ici, et des messages de spam qui y arrivent, certes arrêtés avant d'emplir la boîtàcomm. mais prolifiques néanmoins, j'ai décidé de mettre le régulateur pour un temps.

De toutes manières, étant donné mon manque de régularité de ces derniers temps, et le peu de passage en ces pages (seulement trois commentaires sur le dernier article ! C'est la crise !!!), ça ne gênera pas grand monde, Ma Bonne Dame !

Je suis dans la fête d'école et la dernière ligne droite avant les incontournables vacances d'été...
Pfff
Pfff
Pfff
On y croit !
On va y arriver !
Une fois de plus !
...
...
Ou pas.

samedi 17 mai 2014

Vivante !

Ami Lecteur, me voici rentrée au bercail !
Epuisée, mais vivante.
A vrai dire, je suis rentrée hier soir, c'est pourquoi je suis en état de t'écrire : j'ai dormi, dormi, dormi, dormi et dormi. Et puis j'ai pris un loooooong bain chaud et relaxant.

Nous avons passé cinq jours formidables.
Les enfants les plus problématiques ont trouvé l'espace qui leur convenait.
Ils ont fait du poney, ont étudié la nature (les décomposeurs, la litière forestière et les animaux aquatiques de la mare), ont pêché (des gardons et de rotangles), ont découvert un lavoir et la technique ancestrale de la lessive, une ferme, sa traite entièrement automatisée et ses mignons petits veaux, et ont partagé une vie d'internat dont seuls huit d'entre eux avaient l'expérience jusque là.





 

Je ne peux pas tout raconter ici , mais un des points forts de ce séjour a été indéniablement la sortie nocturne : cinquante-trois enfants de 6 à 7 ans partant un soir de pleine lune, en forêt, à la recherche de la chouette hulotte (fréquemment appelé chouette culotte !).


Il a fallut bien sûr les faire dîner, les mettre en pyjama/pull/bottes/manteau, les faire patienter en leur racontant des choses intéressantes sur les animaux sauvages (au mois de mai, la nuit tombe tard !), puis les emmener en une longue procession silencieuse dans la SOMBRE FORET !
Dans le noir.
Sans lampe.
Y'a des bruits bizarres...
Et CA FAIT PEEEUUUUR !!!

Deux fois, nous nous sommes arrêtés pour lancer l'enregistrement du cri d'une chouette mâle, histoire de provoquer un peu l'hôte de ces lieux et le pousser à défendre son territoire d'un cri vengeur !
La première fois... rien ! Était-elle partie chasser ?
Le seconde fois... juste au-dessus de nos tête, elle a chanté, fort, plusieurs fois ! Les enfants étaient ravis et impressionnés.
Puis nous sommes rentrés vers la civilisation, la lumière et la douce couette tiède dans laquelle chacun s'est lové avec délice.

Je ne résiste pas à te livrer une ou deux remarques entendues au cours de la dite expédition :

Cla, petite follette éparpillée et tête en l'air :
" Dis, Thibaut (animateur nature NDLR), j'vais pas me perdre, hein ? Paske tu comprends, j'ai que six ans et demi, c'est trop jeune pour être perdue !"

Art, édenté, inquiet et décalé, en chuchotant alors que nous étions à l'arrêt, très attentifs à tous les bruits :
"Maîtresse, la chouette hulotte, elle peut entendre un prout ?
- Euh, je ne sais pas...
- Si elle l'entend, elle va partir ?
- Euh (encore), pourquoi, tu as envie d'en faire un ?
- J'l'ai déjà fait !"

Conclusion de Lo, grand anxieux devant l'éternel et très soulagé d'être rentré sain et sauf :
"Elle est chouette, la chouette !"
Voilà.
Plusieurs enfants dans le car m'ont affirmé vouloir habiter définitivement dans le centre que nous quittions. Je les comprends.
Néanmoins, tout le monde avait l'air d'être content de se retrouver à l'arrivée dans la Grande Ville (!).
Et nous, bien heureux de retrouver les nôtres !

vendredi 9 mai 2014

Voyage, voyaaaage !

Ami Lecteur, sache que la semaine prochaine va être riche en aventures variées.
En effet, je pars !
Pas seule.
Pas au bout du monde.
Pas au soleil...

Je pars avec ma classe !
Avec mes Zozos du CP !

Je vais dans un lieu situé au cœur des Mauges angevines : le Domaine Pouet pouet étend ses vingt-sept hectares entre forêt, parc, pâtures et étang, loin des agitations urbaines à 3h30 de la Grande Ville.
Son implantation rurale, sa qualité architecturale, son aménagement intérieur en font un lieu propice à l'accueil serein, contemplatif et dynamique, adapté à ses fonctions et aux objectifs de réflexion et d'action en matière d'environnement et d'animations.
 
C'est pas beau ça ?
Ca donne pas envie ? Hein ? Hein ?
...
 
Bon, pour la sérénité et la contemplation, j'ai comme un doute. Un sérieux doute même !
Partir cinq jours avec 24 pinioufs entre 5 et 7 ans, c'est jamais VRAIMENT de tout repos, vois-tu.
D'autant qu'on y va avec la classe de Mon-ex-moitié (celle avec qui j'ai eu les TRES TERRIBLES TERRIFIANTS CE2 D'IL Y A TROIS ANS... et même qu'on a survécu !) qui compte 29 lardons de CP itou...
Ce qui nous fait, si tu calcules bien, 53 bambins à laver, nourrir, amuser, instruire et... protéger !
 
Voilà.
Y'a un étang.
Y'a une mare.
Y'a des vélos et des poneys.
Y'a une forêt.
Y'a une ferme.
Et y'a des chouettes culottes hulottes.
 
Si tu es sage, je te raconterai. Même le pire. Surtout le pire !
:o)
Cho !
Hop ! Hop ! Hop !
Fffff ! Ffff ! Ffff !
 
Allez, je vais me coucher : je prends de l'avance sur la fatigue à venir...

lundi 5 mai 2014

Je ne sais pas !

Dire "Je ne sais pas", c'est admettre que je peux apprendre. Il faut considérer nos manques comme des richesses... Ne pas savoir, c'est faire signe à autrui qu'on peut avoir besoin de lui et se faire signe à soi-même qu'on peut tenter d'apprendre.

(Réseaux d'Echanges Réciproques de Savoirs)