Salut Ami Lecteur,
Je te laisse ici un 'tit mot sur lequel tu pourras déverser ta solitude la semaine prochaine : en effet, je pars.
Sept jours.
Non, tu ne pourras rien faire pour me retenir.
Oui, tu seras sevré de ce blog pendant ces sept longs jours.
Tout du moins, tu devras pourras y venir, mais moi pas.
...
Oh, ce n'est pas de la lassitude.
Ni même un manque d'inspiration qui me mènerait vers une sorte de traversée du désert accélérée...
Non, rien de tout cela.
Mais vois-tu, lundi, je partirai, à l'heure où blanchit la campagne, je m'en irai.
J'irai par les forêts, j'irai... euh, là je m'égare, je crois.Plus prosaïquement, j'emmène ma charmante classe - tu as bien lu ma charmante classe - en voyage. Mes petits citadins vont découvrir les bois, les champignons, les bêbêtes des feuilles mortes et de la mare, les poissons pas carrés, les poneys tout ronds, les vaches qui font du lait, ... une sorte de révolution sensorielle, une ouverture au monde qui grouille et qui vit, qui sent et qui bruisse.
Le clou de la semaine étant la sortie crépusculaire (il fait noir noir sous les arbres) pour écouter la chouette hulotte (pas CUlotte ! HUlotte !!!) Houhouuuuuuuuuuu ! Houhouuuuuuuuuuuu !
Je te raconterai à mon retour.
Je pars lundi et je reviens samedi.
Pendant ce temps-là, mes enfants sont priés de survivre.
Monhomme aussi (l'an passé, il s'est cassé le pied le jour de mon retour...).
YiiiiiiiiiiiiHAOW !