Rechercher dans ce blog

mardi 28 avril 2009

Coucou !


Dis-don', toi là-bas, qui commence à trouver le temps long parce que ça fait des lustres que je n'ai pas mis d'article sur ce blog...

[MODE aparté ON]
Excuse-moi, hein : j'étais en vacances. Tu sais bien : je suis enseignante. Et donc tout le temps en vacances. C'est ce qui fait que je le suis encore, enseignante. Pas parce que les vacances sont ma motivation première. Mais parce que sans elles, je serais déjà morte et enterrée depuis TRÈS longtemps. OK ?
[MODE aparté OFF]

Reprenons :

Dis-don', toi là-bas, qui commence à trouver le temps long parce que ça fait des lustres que je n'ai pas mis d'article sur ce blog... As-tu remarqué que j'ai ajouté un lien dans la marge de droite ? As-tu été visiter le MAGNIFIQUE blog de photo de ma côpine Magali, que même si c'était pas ma côpine (on a usé nos fonds de culotte sur les mêmes bancs de collège... ça marque !), je te le conseillerais quand même, au vu des splendides photos qu'elle fait.

Nan ? Tu n'avais pas remarqué le lien ? Tu n'y a pas encore été voir ? Et ben keskeutattends ? Cours-y vite ! Tu as de la chance : je n'ai pas encore repris la classe, du coup je te laisse encore quelques heures pour batifoler ailleurs en attendant qu'un nouveau sujet se présente ici.

Allez, hophophop !

lundi 20 avril 2009

EXTROARDINARY....

Ami lecteur,
Je suis tombée par hasard sur cette vidéo, au détour d'un lien apparu dans la boîtablablas de Grumeauland, dont je suis, dois-je le souligner, ministrateuse du compteur ;-D. J'ai été fascinée, enchantée, éblouie, tant par ce que j'y ai entendu que par ce que j'y ai vu : des visages à l'écoute, passant d'une posture à une autre en un clin d'oeil. Je ne t'en dis pas plus : découvre par toi-même et dis-moi ce que tu en penses... !


Susan Boyle - Singer - Britains Got Talent 2009
envoyé par moovieblog
Traduction SOMMAIRE et ARTISANALE dans les commentaires...

vendredi 17 avril 2009

Et voilà...


Hier, en allant faire quelques courses pour nourrir ma famille, Malouloute, blondinette petite dernière, m'a dit tout de go :

- Quand je serai grande, moi, je voudrais une ferrari.

- ... Mais... tu sais ce que c'est une ferrari ?
- Bah oui : c'est rouge, c'est très beau, et c'est très cher.

A bah oui, elle sait...

BlogBooster...


j'essaye les annuaires de blogs... en néophyte !

mercredi 15 avril 2009

Mmmmm... ! So sweet !

Bon. C'est les vacances...

Le Carême est fini : voici revenu le temps (des rires et des chants) des gourmandises.

Alors je te propose, ami lecteur, la recette du fameux caramel au beurre salé, dont tu peux te régaler dès que tu vas en Normandie, généreusement étalé sur des crêpes ou des gaufres... et que tu achètes à prix d'or ET en mini pots.

Vazy, lance-toi, tu ne le regretteras pas. Mais bon. Fais gaffe quand même : on tombe vite malade si on succombe trop avant à la tentation. Je parle de celle de finir le pot entier de 1kg - que tu viens de faire et que t'as jamais vu autant de caramel / beurre salé d'un coup, c'est trop oouuuuuuuuf !!! ;-D

Confiture de caramel au beurre salé
Ingrédients (pour 3 personnes) :
- une dizaine de morceaux de sucre
- 15 g de beurre salé
- 3 à 4 cuillerées à soupe de lait

Préparation :
Si vous souhaitez faire une grande quantité de caramel au beurre salé procédez en plusieurs fois, c'est plus facile !
Mouiller les morceaux de sucre sous un petit filet d'eau et les placer dans une casserole à fond épais.
Y ajouter le beurre.
Faire fondre le beurre et le sucre sur feu doux.
Lorsque le beurre est fondu faire bouillir à feu moyen jusqu'à l'obtention d'un caramel roux.
Arrêter la cuisson avec le lait.
Remettre sur feu doux jusqu'à obtention d'une crème homogène à consistance moyennement liquide (celle du miel liquide).Si besoin renouveler l'opération.
Laisser refroidir dans un bocal.

Et... déguster !

vendredi 10 avril 2009

Sondage...

Voici les résultats du dernier sondage dont l'intitulé était, je te le rappelle, ami lecteur :

Ami lecteur, quand tu étais petit, tu étais un élève...
- agité et batailleur... 0 (0%)
- consciencieux et travailleur... 16 (55%)
- discret et dans ton monde... 6 (20%)
- vivant et participant... 5 (17%)
- rien de tout ça : je ne rentre pas dans les cases ! 4 (13%)

Nombre de votes jusqu'à présent : 29 / Sondage terminé


Et là, je m'interroge, vois-tu. O% d'élève agité et batailleur, ça signifie :
...que les élèves agités et batailleurs ne lisent pas les blogs ?
...que les élèves agités et batailleurs ne lisent pas les blogs d'instit ?
...qu'à l'époque où les lecteurs actuels étaient à l'école, il n'y avait pas d'élève agité et batailleur ?
...que les élèves agités et batailleurs ne se voient pas comme tels ?
...que parmi vous, y'en a un certain nombre qui sont carrément hypocrites ???

Là question reste entière !

mercredi 8 avril 2009

Namého !

Hier, je me suis outrée...

Ami lecteur, sache que je ne m'outre que rarement. Mais là... Bon, faut dire que j'étais mal lunée : je n'avais pas digéré mon dîner de la veille. A vrai dire, il était même reparti par là où il était entré, au petit matin... ce qui, tu en conviendras, ami lecteur, n'est pas la meilleure façon de commencer sa journée.

Après ce démarrage difficile, j'avais sympathiquement employé ma matinée à accompagner Malouloute et sa classe de CE1 au cinéma. Bah oui, quand je n'ai pas ma classe, je suis toute désoeuvrée, alors je capte celle des autres comme je peux.
[MODE aparté ON]
Serais-je un peu masochiste ? Je ne le crois pas. Mais je suis faible. Alors quand Malouloute revient à la charge pour la 372ème fois de l'année, qu'elle me demande si je peux accompagner sa classe en sortie et que - Oh ! Miracle - je suis libre à cette date, j'obtempère ! Je sais, c'est mal. Je tâche de me soigner....
[MODE aparté OFF]
J'ai piqué un roupillon pendant l'excellent "Jour de fête" de Jacques Tati puis, ayant ramené la marmaille jusqu'à la maison d'école, je me suis rendue gaillardement (hum !) jusqu'à la mienne, d'école, pour déjeuner avec ma moitié professionnelle (celle qui s'occupe de mes élèves quand je m'occupe de ceux des autres... tu suis là, ami lecteur ?) et la directrice d'internat. Le but de la manoeuvre : échanger nos regards sur nos chères têtes blondes et, du même coup, "créer du lien" entre les structures jour et nuit.

Nous voilà donc, Mamoitié, Ladirlod'nuit et moi dans la cafétéria d'un grand magasin voisin. Elles commandent un tajine d'agneau et moi... un coca (bah oui... "pas dans mon assiette" hein !). Et voilà que nous devisons sur les uns et sur les autres, entre deux bouchées/gorgées, très à notre affaire ; jusqu'à ce que Ladirlod'nuit, habillé d'un joli tailleur sombre, extirpe ses jambes de sous la table pour nous montrer une mauvaise surprise : un chewing-gum laissé par son propriétaire sous la dite table s'était malencontreusement collé sur sa jupe. Beurk !

Elle appelle le serveur et lui explique son problème. Et que répond le jeune gars ??? Penses-tu qu'il s'excuse ? Qu'il cherche un moyen de réparer l'horrible incident ? De porter secours à la dame en détresse ?

Que nenni ! Il dit tout simplement "Ah ! C'est des choses qui arrivent...".

Alors là, toutes trois, nous nous récrions, faisant observer que la moindre des choses serait de s'excuser... Mais lui rétorque tout de go "Mais c'est pas de ma faute quand même !"...

Bon. On peut dire qu'il était jeune. Qu'il doit encore apprendre son métier. Qu'être agressé (si peu) par trois viragos (pas tant que ça), ça déstabilise. Que l'adage "le client est roi" n'est plus du programme de BTS restauration. Et bah quand même. Moi, ça m'a scotchée. Nan ?

J'ai laissé Ladirlod'nuit appelant le directeur de l'établissement, histoire de lui dire sa façon de penser. Je n'en sais pas plus... Mais quand même hein ! Dans quel monde qu'on vit ma bonne dame ???
En même temps, y'a plus grave (;-D). C'est vrai. Mais bon !

mardi 7 avril 2009

Premiers souvenirs...

Allez, ami lecteur, chose promise, chose dûe : voici mes souvenirs d'école élémentaire. J'en ai peu mais ils sont marquants :

Je me souviens, en maternelle, d'une petite fille ayant une emprise phénoménale sur ses congénères. Elle avait décidé de jouer au docteur pendant la récréation. Elle avait donc allongé l'une d'entre nous et lui glissait dans le pantalon des tiges de feuilles de marronnier. J'étais terriblement gênée. J'étais le témoin muet et ficelé mentalement d'un acte qui me semblait honteux et malsain. Malaise.

Je me souviens, en CP (?) m'être colorié les ongles au feutre rouge et avoir été réprimandée par la maîtresse. Honte.

Je me souviens, en CP (ou CE1 ?) de la tache sombre de mon pipi absorbé par le parquet de bois poreux, sous mon banc. Ma voisine s'en est aperçue. Je l'ai faite taire. Je n'ai pas le souvenir que mon enseignante s'en soit soucié. Grande honte.

Je me souviens que la maîtresse de CE2 (?) m'emmenait me faire soigner pour une écorchure à la jambe. Je me suis arrêtée trente secondes derrière elle pour lécher mon sang. Elle s'est retournée juste à ce moment là et m'a regardée d'un air dégoûté... Gêne.

Je me souviens de mon maître de CM1 que j'aimais beaucoup. Un jour que je mangeais en classe un chewing-gum en cachette, il est allé échanger deux mots avec l'enseignante de la classe d'à côté par la porte de communication. J'en ai profité pour faire la plus grosse bulle de toute ma carrière scolaire. Elle m'a éclaté sur la figure au moment où il est revenu sur le devant de la scène. J'ai passé les minutes suivantes, fébrilement, à décoller la pâte rosâtre de mon visage, priant pour qu'il ne se rende compte de rien... Stupeur et tremblements.

Je me souviens qu'un jour, l'enseignante de CE2 étant absente, ses élèves ont été dispersés dans les classes. J'ai été chargée de m'occuper personnellement de ma cousine. Je me suis sentie grande ! Fierté.

Je me souviens de ma maîtresse de CM2, qui avait les doigts jaunis par le tabac et qui disait sans arrêt "Minute, papillon !". Je ne savais pas mes tables (enfin, le carré maudit de 6 - 7 - 8) et c'était un vrai problème pour moi : c'était tellement plus dur de faire les divisions. Solitude.

...bon bah, c'est pas très gai tout ça, hein ! Une vie d'enfant en somme. Des copines, des jeux, des rigolades... mais les souvenirs heureux sont plus diffus.

Allez, pour te faire rire, je te raconterai un jour comment je me suis faite coller par le prof de sport du collège, alors que j'étais si sage !!! Mais... tu le répèteras pas hein ? Il en va de ma réputation !

lundi 6 avril 2009

flash back

Je me demandais ce week-end quels souvenirs je gardais de l'école. Moi, désormais instit'. Comment j'ai vécu ça, finalement ? Est-ce que j'étais tellement bien que j'ai voulu y rester jusqu'à la fin de mes jours ? A perpet' ?

Et bien en fait... non.

Enfant, je n'aimais pas beaucoup l'école. J'étais une petite fille discrète, effacée, en retrait. Mes enseignants trouvaient qu'ils ne m'entendaient pas assez. Je regardais avec envie les filles qui se la jouaient garçon manqué. Tout en faisant ma vie de mon côté, engloutie dans les livres ; des romans de toutes sortes dans lesquels je me noyais littéralement.

Chez moi, troisième de quatre, je ne trouvais pas l'espace qui m'aurait permis de m'exprimer. Je préférais observer et écouter. En fait, j'ai commencé à être la bavarde rigolote que je suis à présent, en 2nde. A 14 ans. Quand je dis ça aux personnes qui ne m'ont connue qu'adulte, ils s'esclaffent : Une mistinguette trop discrète ? !!! Pas possible !

Allez, un jour si j'en ai le temps, je scannerai mes livrets d'éval. de primaire, pour preuve de ce que j'avance ! Et là, tu ne pourras plus rien dire, ami lecteur qui t'esclaffes derrière ton clavier ! Toc !
Bon, pis si t'es sage, je partagerai avec toi quelques souvenirs d'école plus précis... mais attafion : te moque pas, hein ! Paske des squelettes, on en a tous dans nos placards, que je sache ! Namého !