Voilà, Ami Lecteur.
Il est minuit passé.
Je suis crevée : mes élèves sont en vacances, mais pas encore moi. Les réunions de fin d'année s'enchaînent.
Je me serais bien couchée tôt, ce soir. TRÈS tôt.
Seulement voilà. C'était sans compter sur Monfiston.
Quand je suis rentrée à la maison vers 18h30, il y avait des spaghettis partout dans la cuisine : cramés sur les plaques électriques, séchés sur le plan de travail, collants sur le carrelage.
La machine à laver était pleine à craquer.
Un monceau de vaisselle séchait près de l'évier.
J'ai appris par les petites soeurs du jeune-homme que, la dernière épreuve du brevet passée, il avait débarqué avec une horde barbare à la maison, profitant de mon absence pour inviter le ban et l'arrière ban à une spaghetti party sur la terrasse.
La dite terrasse ressemble d'ailleurs à un champ de bataille : on y trouve plusieurs des chaises de la cuisine, des bouteilles vides, un couvercle de casserole et quelques verres sales.
Jusque-là, rien de bien méchant.
C'est plutôt sympathique qu'il partage sa maison avec ses copains en ce jour de délivrance.
ET il a fait la vaisselle... ce qui n'est déjà pas rien.
...
Seulement là, je l'attends.
Et j'aimerais me coucher.
Maintenant.
Mais c'est difficile : je ne sais ni où il est, ni avec qui, ni jusqu'à quand.
Parce que le cher garçon, s'il m'a dit qu'il avait aujourd'hui une fête, ne m'a donné aucun détail de la sorte.
Je m'attendais à un petit mot doux, un sms, un coup de fil... RIEN !
J'ai déjà téléphoné à une demi douzaine de ses copains. En vain.
Et là, tel que tu me vois, Ami Lecteur, j'hésite entre faire monter la colère, lentement et sûrement, ou me laisser submerger par les pires angoisses qui naissent avec la nuit tombée.
Tu me diras, très justement : voici deux sentiments qui se nourrissent volontiers l'un l'autre.
AARRRGGGHHHH !!!
fff
fff
fff
ZZZZZEEEEENNNNNNNNN. Ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort. Je prends des biceps à vue d'oeil !!!
:o/
...
...
0h56 : après enquête, et quand le copain ayant organisé la dite fête a bien voulu décrocher son portable, j'ai su que Cherange était en fait invité à dormir sur place et qu'il a juste... oublié de me prévenir.
Je crains de ne pas avoir été très affable au téléphone.
...vais m'coucher moi.
Rooonnnnpichhhhh Rooonnnnpichhhhh ...
Quelques semaines plus tard :
Sur la demande expresse de Monfiston qui vient de lire cet article, je précise à sa décharge (hum !) qu'il n'a pas de portable...
Pour moi, ça ne change rien à l'affaire : laisser un post-it ou appeler d'un téléphone quelconque était à la portée de tout le monde !
:o)
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0h56 : après enquête, et quand le copain ayant organisé la dite fête a bien voulu décrocher son portable, j'ai su que Cherange était en fait invité à dormir sur place et qu'il a juste... oublié de me prévenir.
Je crains de ne pas avoir été très affable au téléphone.
...vais m'coucher moi.
Rooonnnnpichhhhh Rooonnnnpichhhhh ...
Quelques semaines plus tard :
Sur la demande expresse de Monfiston qui vient de lire cet article, je précise à sa décharge (hum !) qu'il n'a pas de portable...
Pour moi, ça ne change rien à l'affaire : laisser un post-it ou appeler d'un téléphone quelconque était à la portée de tout le monde !
:o)