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lundi 30 novembre 2009

20.500 patates !

Et voilà, ami Lecteur : il n'y a pas si longtemps, j'écrivais ceci sur ce blog... et aujourd'hui, le compteur indique plus de 20.500 clics. Mazette ! Le temps passe !
Merci à toi, qui clique à qui mieux mieux sur ces pages.
Surtout, lâche-toi ! Tu es ici chez toi.
Et longue vie à notre étroite collaboration !

dimanche 29 novembre 2009

Mmgromffff...

Aujourd'hui, dimanche :
  • Il pleut,
  • J'me suis réveillée trop tôt,
  • Je dois aller faire le marché,
  • Malouloute traîne des pieds pour aller aux Jeannettes (les scouts 'tites filles),
  • J'ai croisé une "amie" qui me plante sans sourciller alors qu'elle devait me dépanner mercredi,
  • Je dois faire mes livrets d'éval. du premier trimestre...
Mmgromfffffff.
...

Je manque d'énergie.
...

Aussi, lance-je (!) aujourd'hui le premier Mistinguetton de l'univers virtuel : Ami lecteur,
Si tu lis ce blog régulièrement ou
Si tu viens de tomber dessus par hasard,
Si tu as envie de m'encourager,
Si tu as de l'énergie à revendre,
Si tu cherche ta BA du dimanche,
Si tu veux préparer ton coeur à la grande joie de Noël qui approche,
Si tu n'as que ça à faire,

...Laisse un commentaire ici, avec plein de morceaux de vraie sympathie et de dynamisme dedans.
Voilà.
C'est dit.
...
Je vais faire le marché, maintenant.
Mmgromffffff...

mardi 24 novembre 2009

In the bus bis !


Le bus de la Grande Ville, que j'emprunte en ce moment en toute occasion, est un haut lieu d'humanité. Je sais, Ami Lecteur, je l'ai déjà dit... mais j'insiste, je persiste, et je signe.
Tiens, je me rappelle de l'époque lointaine où je n'étais pas encore cycliste : je courais chaque matin pour sauter dans l'autobus ad oque. Il m'arrivait sans cesse de ces aventures anodines, de ces micro rencontres qui étonnent ou qui enchantent...
Tu ne vois pas ce dont je parle ?

Ecoute plutôt :
Un matin alors que j'avais laissé Madounette bébé malade à la maison et son père missionné pour faire le lien avec la babysitter et lui passer les myriades de consignes indispensables en ce genre de cas (vêtements, changes, médicaments, nourriture, urgences, téléphones... !) je me suis aperçu que j'avais omis un détail d'importance.
J'ai donc saisi mon téléphone dans le bus, coincée entre plusieurs usagers témoins malgré eux de ma conversation .

- Mon chéri, j'ai oublié un truc super important : tu peux dire à la BBsitter que si elle voit que Madeleine a de la fièvre, elle lui donne une dose de 15 kg de Doliprane ?

Regards effarés de mes voisins d'infortune. Je surprends leur interrogation muette et m'empresse de les rassurer une fois le téléphone raccroché : Non, c'est pas 15 kg de médicament, c'est une dose pour un enfant de 15 kg... voilà voilà.

Soupirs de soulagement autour de moi.

C'est comme ça dans les bus de la Grande Ville !

vendredi 20 novembre 2009

Face to face...

Ami Lecteur,
tu veux connaître mon vrai visage de maintenant ?
Tu veux savoir quelle tête a Mistinguette ?
Hein ? Hein ?
Allez...
parce que c'est toi, je vais satisfaire ta curiosité...

...

...

...

...


Tadaaaaaaaaam !




Bon, c'est vrai, j'ai un peu triché... d'habitude, je suis un chouille plus grande. Mais pour le reste, c'est assez ressemblant ! ;oD

vendredi 13 novembre 2009

Le maître a dit !


Pour appuyer ce que j'avance dans le post précédent, laisse-moi, ami Lecteur, te raconter diverses anecdotes de mon enfance...
Mon petit frère était un brillant élève de primaire. Pour te dire : il a fait son CE1 et son CE2 la même année. Dans un classe à double niveau, il ne perdait pas un miette de ce qui se disait pour les plus grands et est arrivé en fin d'année en maîtrisant les notions des deux niveaux.
Et bien ce même petit frère revenait à la maison en disant une formule magique contre laquelle nous ne pouvions rien, ni son frère, ni ses soeurs, ni sa mère ou son père : "le maître a dit...".
Quand une de ses phrases commençait par cette introduction, nous savions qu'une vérité inébranlable allait sortir de sa bouche et qu'il serait vain de notre part de chercher à l'en détromper.

Seulement, entre l'émetteur et le récepteur, il devait y avoir un peu de friture sur la ligne de temps à autre. Ou bien une interprétation toute personnelle des paroles du maître. Parce qu'au final, ça donnait :

"Le maître a dit que l'année prochaine, la France et le Portugal allaient être rayés de la carte du Monde.
- Euh... Mon chéri... Comment te dire ça sans te froisser...? Tu as dû mal comprendre...
- Non ! Le maître a dit !"

Ou encore :

"Le maître a dit qu'à Pâques, les moines vaporisent du talc sous les jupes de femmes pour chasser les démons".
Précisons que nous étions élèves d'une école laïque et républicaine.
Et qu'en vacances, nous allions fréquemment à la messe dans un monastère bénédictin dont on imaginait difficilement les moines exercer ce type de pratiques !

Remarque bien, ami Lecteur : la toute puissance de la parole de l'enseignant m'a parfois servie, je l'avoue et ne crache pas dans la soupe.
Mais bon. Il faut que je me surveille !

lundi 9 novembre 2009

Gros maux !


Quelque fois, ami Lecteur, je me demande si je ne cherche pas à me faire battre... tu sais, dans le genre de celle qui tend le bâton pour voir si...
Non, je ne suis pas masochiste. C'est juste que je ne peux m'empêcher de jouer avec les mots et que, quand on est enseignante, et surtout avec des petits, il faut prendre garde.

Pourquoi se méfier de ces chères têtes blondes ?
Mais tout simplement parce qu'elles sont de curieuses machines à transformer la parole de l'enseignant pour ensuite la régurgiter à la maison sous une forme inattendue qui peut légitimement surprendre les parents.

Et qu'ai-je fait qui pourrait me valoir l'opprobre ?
Oh, pas grand chose... J'ai pontifié sur un gros mot pendant au moins un quart d'heure. Et curieusement, je sais qu'ils ont du mal à se concentrer, à même percevoir le son de ma voix pour certains, mais là, ils étaient tous très très attentifs !

Et comment en suis-je venue à ce curieux exposé hors programme officiel ?
Je te raconte :
Chaque vendredi, je lis un conte. Mais attention : pas un conte édulcoré à la Walt D. ! Un vrai conte de nos amis Grimm, Perrault, Andersen ou autre figure de la littérature mondiale. Et vendredi dernier, j'ai lu "Cendrillon ou la pantoufle de vair".

Nous avons pris le temps d'expliquer ce qu'était le vair (et non pas le verre : Pfff ! comment faire le moindre pas avec des pompes en verre ???!). Nous avons exploré les différences entre cette version et celles qu'ils connaissaient. Et nous n'avons pas manqué de remarquer que Cendrillon est également appelée par l'aînée et la plus redoutable des deux soeurs "Cucendron".
...

Et donc, explication du sobriquet : Elle a le cul dans les cendres !
...

Stupeur ! Un gros mot dans un conte ! Et répété par la maîtresse, encore !

Et me voilà à expliquer que le mot cul (mon Dieu, je frémis à l'idée des gens qui vont arriver sur ce blog après avoir entré ce nom sur Gogol !) n'a pas toujours été si "gros". Et que, dans la langue française, il est encore présent, déguisé ou non, sans que cela ne choque personne : les mots sont vivants, ils évoluent, ils changent de silhouette, il faut apprendre à les connaître.

On utilise sans vergogne le mot reculer, sans penser à mal... Et on peut se permettre de parler d'un "cul de bus", ou d'un "cul de bouteille", sans se faire vilipender pour sa mauvaise éducation.

Tout comme le mot gueule, injurieux lorsqu'il s'adresse à une personne, mais légitime si l'on parle d'un fauve ! Ou d'un amuse-gueule, moins élégant sans doute que "mise en bouche", mais acceptable néanmoins.

...

Avec le recul, je redoute les conversations du week-end... Déjà, avec des CM2, ce genre d'échange était périlleux, mais avec des CE2, je crains le pire !

Ami Lecteur, tu crois que je n'aurais pas dû ?

vendredi 6 novembre 2009

In the bus...


Depuis que je ne suis plus en vélo pour cause de rafistolage d'épaule (j'ai interdiction de remonter sur ma bécane avant encore quatre semaines... ce qui fera en tout trois mois de privation !), je suis à pince... ou plus exactement en bus.
Comme tu le sais, ami Lecteur, j'habite la Grande Ville. Et dans cette Grande Ville, les piétons peuvent opter pour deux modes de transport en commun aux philosophies très différentes : le rail ou la roue.
Ceux qui choisissent le RER ou le Métro bénéficient d'un total anonymat, d'un temps de trajet relativement maîtrisé et... des mauvaises odeurs.
Ceux qui leur préfèrent le bus (voire le tramway, heureux hybride des deux véhicules précédemment cités) profitent du paysage, des conversations des codétenus et... des embouteillages.
J'ai choisi la seconde solution. Il faut dire qu'un bus direct passe très près de chez moi et me dépose quasiment au pied de l'école. J'ai perdu en liberté et en temps de trajet, mais en revanche, je retrouve après trois ans de voyage en solitaire (qui aime Manset ?), une humanité variée qui ne cesse de me fasciner.
J'aurais dû être anthropologue !

Pour te donner un exemple de ce que j'avance, je te livre tel quel, ami Lecteur, un petit dialogue entre mère et fille surpris pas plus tard que ce soir sur le chemin du retour :

La mère, se penchant vers une pitchoune pas plus haute que trois pommes à genoux (au jugé, en CE1, CE2 maxi.) :
- ...Mais tu comprends ma chérie, c'est parce que Papa est assez nerveux, et moi aussi, alors on a du mal à être calme le soir à table.
La fillette, le visage levé vers sa mère, là haut tout là haut :
- Et bien moi, je peux vous apprendre à être calme si tu veux !
- ...
- Parce que le soir, tout le temps j'entends crier...
- C'est parce que, comme Papa est nerveux, moi aussi, alors tu comprends...
- Et bah, t'as qu'à rester toute seule, et puis moi je serais avec Papa, et comme ça, ça sera calme.
- Non, parce que moi, j'aime bien être avec vous, et qu'on dîne tous ensemble... Mais tu comprends, Papa est nerveux : son travail est stressant, et puis il boit trop aussi alors, forcément...
- Papa, il boit des jus d'orange, de pamplemousse...
- Oui, ça, il peut en boire autant qu'il veut !
- Mais tu sais, l'autre jour, il est venu au restaurant avec moi, et il a pris de l'eau, alors qu'il y avait du vin...
- Ah, c'est bien, tu vois il fait attention... Oh ! Mais c'est là qu'on doit descendre, viens vite ma chérie...

Fin du dialogue.
No comment.