Un jour, donc, nous nous lançons dans l'écriture d'un recueil de fables. Bon. Nous v'là qui lisons des fables à la pelle, qui en étudions la forme, le fond, et patali, et patala. Puis, écriture ; morale imposée : "on a toujours besoin d'un plus petit que soi".
Un zozo arrive assez vite et mon montre fièrement son oeuvre, écrite d'un seul jet, avec tout ce qu'il faut là où il faut : waow. Oui mais voilà. Je vous laisse imaginer la tête de la maîkresse quand elle a lu l'histoire... Je résume :
Une petite fourmi se promenait quand soudain, un énorme fourmilier surgit et s'apprête à la manger. Horreur !!! Avant que l'affreux n'agisse, l'insecte s'écrit, implorante :
"S'il te plait, épargne moi, Ô grand prédateur : si tu me manges, moi, si petite, tu auras encore faim. Alors que si tu me laisses la vie, tu seras récompensé, crois-moi !"
Le fourmilier décide de lui faire confiance et, à sa demande, la suis.
La fourmi, dégoulinante de reconnaissance, l'amène aussitôt jusqu'à sa fourmilière où le monstre dévore voracement toutes ses petites camarades, moins chanceuses...
Moralité : on a toujours besoin d'un plus petit que soi !
(silence effaré...)
Oui, ben euh... comment dire... peut-être ai-je mal expliqué ce que veut dire une morale... parce que bon, une morale, vois-tu, ça doit être moral, n'est-ce pas ? enfin, souvent... Bon, on la refait ?
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